Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 13:42

Alain Lobognon 1C’est officiel! Mme Yoda sera installée dans ses pleins pouvoirs de président du Comité intérimaire de gestion du handball ivoirien, le 5 mars 2013. C’est un communiqué du ministre Alain Lobognon Michel, rendu public, ce 28 février qui annonce cette information. La nouvelle patronne de la petite balle ivoirienne sera donc « intronisée » par le ministre lui même, ce 5 mars, dans les locaux de la Fédération ivoirienne de handball, sis au stade Félix Houphouët.

Lire la suite sur www.levuvuzela.net, le bruit utile des sports

Partager cet article
Repost0
4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 12:19


Alain_Lobognon_1.jpg

 

 

 

 

 

http://levuvuzela.net/2013/03/01/handball-magre-la-crise-lobognon-intronise-mme-yoda-le-5-mars/

Partager cet article
Repost0
25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 17:50

Le ministre de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et Loisirs, Michel Alain Lobognon, a intronisé Waby Spider, le nouveau président de la Fédération Ivoirienne de Boxe, hier, lors d’une visite au siège de ladite fédération à Treichville.

Le ministre Alain Lobognon s’est rendu, hier, à la Fédération Ivoirienne de Boxe. Et ce, pour apporter une  bonne nouvelle à la famille du noble art. « Je suis là pour vous apporter mon soutien dans votre volonté d’amorcer la renaissance de la boxe ivoirienne », a indiqué le ministre. Et d’ajouter « je n’ai aucune crainte. La boxe va renaître, parce que la fédération est dans de bonnes mains », a-t-il affirmé, en citant les membres du comité directeur dirigé par le pasteur Waby  Spider. Il a par la suite retracé  le passé glorieux de la boxe ivoirienne.

Toutefois, le ministre des Sports a demandé au président Waby et à son équipe de conquérir des titres internationaux. « Oublions les anciens résultats et mettons nous au travail pour récolter de nouvelles médailles ». Dans cette aventure, Alain Lobognon a exprimé son soutien à l’instance fédérale du noble art. « L’Etat vous assistera en vous octroyant les moyens. Vous serez équipés pour travailler ». Informé des remous dans la famille de la boxe, le ministre a appelé le président Waby à prôner la réconciliation. « Waby, n’exclue personne. Appelle tous les membres de la famille à l’œuvre communeNous ne voulons plus de crise ».

Le ministre poursuit en lançant un défi aux nouveaux gestionnaires de la boxe. « Vous avez 4 grands chantiers pour lesquels l’Etat vous assistera.  D’abord, former vos formateurs. Ensuite, formez vos athlètes afin qu’ils soient compétitifs. Pensez aussi à l’équipement. Sans équipement, nous n’obtiendrons aucun résultat. Enfin, l’Etat vous engage à absorber 20.000 jeunes ivoiriens aux métiers de la boxe », a préconisé le ministre.

Avant lui, le président Waby, a, au nom des acteurs du noble art ivoirien, traduit leur reconnaissance au ministre pour son soutien. « Meurtri de voir la boxe dans la léthargie, vous avez pris une décision vigoureuse et courageuse en initiant les élections qui ont porté mon comité directeur à la tête de la fédération. Aujourd’hui, vous êtes à nos côtés. C’est la preuve pour votre attachement à notre discipline. Soyez-en remercié », a indiqué pasteur Waby, avant de poursuivre. « Nous avons des idées pour faire renaitre la boxe. Et, avec vous à nos côtés, nous ne craignons pas réussir notre mission ». Heureux d’avoir le ministre à ses côtés, le pasteur Waby a également promis de faire de la boxe, une discipline pourvoyeuse d’emploi. « La boxe va être un bras exécutif de votre mission de promotion de la jeunesse. Elle va occuper sainement les jeunes ». Dans la foulée de son intervention, le président de la FIB a annoncé le démarrage de la saison pour avril 2013. « Nous démarrons la saison en avril. Au menu, plusieurs compétitions qui porteront les noms des hommes qui ont marqué le sport en Côte d’Ivoire. Chaque vendredi, vous aurez un gala comme le football  avec le démarrage des activités », a indiqué le président Waby, avant de décerner au ministre Alain Lobognon, une médaille de champion de Côte d’Ivoire, toutes catégories.

 Jean-Michel Méa

Partager cet article
Repost0
18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 17:54

 

                                                                                                                                                                                                www.levuvuzela.net, le bruit utile des sports sera disponible dans quelques heures. Les chocs de la Ligue 1, résultats, analyses, interviews, promotions des jeunes talents,....tous les sports sont sur le www.levuvuzela.netuscb--soa--1-.JPG

Partager cet article
Repost0
30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 10:37

Taekwon-Coulibaly.JPG

Le Club Lagune de Port-Bouët célèbre ses médaillées

 Le Club Lagune de Port-Bouët a célébré deux de ses athlètes qui ont obtenu des médailles lors de la 2e édition de l’Open féminin intercommunal de taekwondo.

Après l’effort, la récompense. Le Club Lagune de Port-Bouët a présenté 5 athlètes à l’Open féminin, le 24 novembre dernier, au Palais des sports. Sur les 4 qui ont pris part à la compétition, deux sont revenues avec des médailles. L’or pour Coulibaly Yah Kadi et l’argent pour Fofana Mahika.

Ya la montée en puissance

Arborée de sa ceinture noire, 1ère Dan, Coulibaly Ya Kadi est arrivée au Club Lagune, il y a à peine un an, en provenance de Jeunesse 2, un club de la Ligue de Port-Bouët. Sous la conduite de son maître de salle, Me Fofana Moussa (ceinture noire, 4e dan), la fillette (13 ans) a atteint une autre dimension dans son art. Son assiduité aux entrainements et la perspicacité de son maître ont améliorée sa technique. Elle est devenue plus flexible et ses frappes sont autant précises que lourdes.

Mais, Ya, encore adolescente, n’a pas conscience de ses aptitude à être une vraie championne demain. Pour elle, le taekwondo se limite à vivre sa passion. Alors, Me Fofana, ancien sous-officier, s’atèle à cela, avec la rigueur et la discipline militaire. Il peut compter sur Coulibaly Souleymane, le père de Ya Kadi. Cet ancien pratiquant du taekwondo, est le premier soutien de sa fille. C’est d’ailleurs lui qui a transmis le virus de cet art martial dès la tendre enfance. Et depuis, il suit sa filles partout pour vivre son art.

Aujourdh’ui, avec la médaille d’or obtenu à ce grand rendez-vous national de taekwondo, Coulibaly Ya a pris conscience des forces. Alors, elle promet travailler pour atteindre des sommets. « Je veux ressembler à Pascal Gentil, ancien champion français (3 titres de champion d'Europe, 3 victoires en Coupe du Monde et 2 médailles de bronze aux JO 2000 et 2004) et à mon maître », clame-t-elle.  Cette élève en classe de 4e indique aussi qu’elle suivra ses études tout en pratiquant son art. « Le taekwondo m’a permis d’avoir une ouverture d’esprit et à être à l’aise dans mon corps. Je me fais plus confiance et je suis en bonne santé », justifie-t-elle. Pour Me Fofana, l’avenir appartient à sa filleule. « Elle n’a seulement que 13 ans, mais, elle a de belles dispositions techniques. Mais, nous travaillons toujours, surtout son mental, parce qu’elle se voit enfant, pour faire d’elle une vraie championne. Elle y arrivera. Elle en les aptitudes. Surtout qu’elle a de bons résultats scolaires, ses parents la soutiendront ».

Fofana Mahika, sur les traces de son père

Fofana Mahika est la fille de Me Fofana Moussa, maître de salle du Club Lagune. Elle a la ceinture noire, 1ère Dan. A ce titre, elle était en compétition de poomsae, lors de l’Open. Il aurait fallu que la blonde Ella Marchande de Jeunesse de Treichville puise dans ses dernières ressources  pour ravir la palme d’or à Mahika. Elle est donc revenue au bercail avec la médaille d’argent promettant repartir à la conquête de « sa » médaille.

A travers ses démonstrations et sa force de frappe, l’on aperçoit son père, Me Fofana. L’homme a transmis à sa fille, la discipline et la rigueur militaire. Ainsi, cette étudiante en 1ère année de gestion commerciale est devenue une véritable taekwondoïste, après plus de 15 ans de pratique.

Pourtant, son chemin ne fut pas rose. Dès l’enfance, elle a du subir la fureur de son père. «Petite, mon père m’a imposé le taekwondo » se souvient-elle. Mais, les nombreuses séances d’entrainement vont faire naître en elle l’amour de l’art. Et depuis lors, Mahika vit sa passion. « J’aime le taekwondo.  Il me permet d’être en bonne santé physique et d’asseoir un équilibre psychique et moral. Je peux assurer ma défense et celle de mes proches », indique la jeune fille.

 

Jean-Michel Méa 

Leg 1: Fofan Mahika, médaile d’argent à l’Open 2012 (Fleur en main)

 

Leg 2 : Coulibaly Ya Kadi, médaille d’or à l’Open 2012

Partager cet article
Repost0
1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 14:17

Le kwaloklaï est un art martial polytechnique initié par des jeunes ivoiriens. Ces derniers comptent positionner leur discipline comme la carte d’identité martiale ivoirienne au plan international. Ainsi, le cercle des fédérations des arts martiaux de Côte d’Ivoire vient de s’agrandir avec la naissance de la Fédération Ivoirienne de Kwaloklaï (FIK). Cette discipline se présente comme étant le seul art martial d’origine ivoirienne. Aussi offre-t-il un code moral et une dynamique d’évolution à ses pratiquants appelés kwaloïstes. Cet art martial, combinaison de plusieurs autres arts martiaux déjà existants, notamment le shotokan, le wado ryu et le taekwondo, est né en milieu universitaire dans les années 2000. Il est le fruit de Me (Essi en langue kwaloklaï) Kouadjo Djilé Lazare. Par ailleurs, le kwaloklaï est une discipline polytechnique et même ethnique. En effet, le vocabulaire de cet art martial est issu des langues ivoiriennes (bété, dioula, guéré, wobè et dida).  Le nom même est la combinaison de plusieurs mots (Klaï= école en guéré ; Walo=amour et paix en dida et le K est la lettre initiale du nom du maître fondateur, Kouadjo). Il se définit alors comme étant l’école de la paix et de l’amour, initiée par Kouadjo. Par sa spécificité, le kwaloklaï se positionne comme un facteur de cohésion social, au delà même de son statut de sport.  « Le kwaloklaï est un art martial polytechnique, crée par des Ivoiriens, qui se distingue par sa maîtrise de l’équilibre, la précision, la rapidité, la flexibilité et le reflexe. Au-delà de la self défense, le kwaloklaï entretient la santé et offre des vertus morales. A cela s’ajoute une activité intense qui développe la souplesse, la force, l’équilibre et l’harmonie. Il confère une force d’épanouissement, donne l’assurance et permet surtout à chacun de se découvrir pour bien apprécier l’autre », laisse entendre Essi Kouadjo.

En deux années d’existence légale, le kwaloklaï a fait du chemin. Il revendique plusieurs clubs à Abidjan, Dalao et à Sinfra qui est sa base. Pour assurer un avenir radieux à la discipline, Essi Kouadjo a comme stratégie d’implanter des clubs dans les établissements primaires et secondaires. Ainsi, De Cocody, à Yopougon, en passant par Abobo, des écoles ont initié des clubs de kwaloklaï. La commission supérieure, organe suprême de la discipline que préside Essi Kouadjo, définit les grandes orientations, quand la fédération, pilotée par Dato Gouré Bi, assure les affaires administratives. Ces deux organes sont à pied d’œuvre pour asseoir la discipline sur l’ensemble du territoire national. Au-delà, les kwaloïstes sont déterminés à positionner leur art au plan international, comme étant la carte d’identité martiale ivoirienne. L’enjeu est grand et excitant. Pour y parvenir, il bénéficie de la bénédiction du ministre des Sports et Loisirs, Légré Philippe qui les y encourage. Avant cette étape, la FIK prépare activement sa sortie officielle, prévue en décembre prochain.


Jean-Michel Méa

Leg : Essi Kouadjo, maître fondateur du kwaloklaï

 kwaloklai--1-.JPG

Partager cet article
Repost0
14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 13:01

Eliminatoires Can 2013/ Sénégal-Côte d’Ivoire 0-2 (2-4)

554236_232979576831894_117851882_n.jpg

Les Eléphants dispersent les Lions

 

Le choc du dernier tour aller des Eliminatoires de la Can 2013 de football, entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire, a livré son verdict, hier, au stade Léopold Sédar de Dakar. 2-0. C’est la sanction affichée par les Eléphants aux Sénégalais, dans leur tanière. Mécontents, les supporters sénégalais  lancent des projectiles sur le terrain, devenu presque un champ de ruine. Un feu se déclare. Les supporters ivoiriens se réfugient sur la pelouse pour être protégés par la sécurité. Conséquence, l’arbitre tunisien Slim Jedidi  interrompt le match mais accorde la victoire aux Ivoiriens.

  Ho honte, Sénégal

Que croyaient-ils les supporters sénégalais ? Battre ces vieillots d’Eléphants dotés d’une expérience de plus de 10 années de haut niveau sur les stades africains et du monde ? Non ! ET NON!

Certes le football a ce côté de surprise où parfois les tocards gagnent face à des favoris. Mais, en général, les meilleurs l’emportent toujours, au sport. Il faut être réaliste. Héla le peuple Sénégalais ne l’a pas été. La Côte d’Ivoire est une machine trop lourde pour les Lions. Les dirigeants sénégalais ont fait rêver leur peuple. Ils étaient trop sûrs d’eux sans pour autant tenir comptes des faits, de la force en face. A cela s’ajoutent les nombreuses prophéties des marabouts. Le sport a ses raisons que les forces mystiques ignorent, doivent retenir les adeptes des pratiques mystérieuses.

Sur le rectangle vert du Léopold Sedar Senghor, Drogba et ses coéquipiers ont ramené les supporters sur terre. Deux coups de pate pour ne pas dire de trompe de l’enfant de Gnaprahio a suffi pour disperser la tanière qui pourtant bouillait comme un volcan. Or donc, ce volcan était trompeur. Les supporters sénégalais ont perdu leur lucidité. Ehontés, frustrés et surtout affamés (ils étaient au stade depuis 8h du matin pour un match prévu à 18h), ils ont obligé l’arbitre tunisien à interrompre le match. Les nombreux projectiles qui lançaient sur la pelouse, le feu dans les tribunes et surtout la fuite des supporters ivoiriens pour se refugier sur la pelouse devenaient dangereux pour tous. Le stade l’Amitié a perdu sa vertu première. Le fair-play a foutu le camp. Papiss Demba Cissé, Dame Ndoye, Moussa Sow, sur le terrain, n’en reviennent pas. Ils ne reconnaissent pas leurs frères. Les Eléphants sont exfiltrés du stade et regagnent Abidjan aux alentours de 2h du matin. Le jour s’est levé. Le Sénégal fait le bilan des dégâts. Aucun chiffre pour le moment n’est livré. Mais, une chose est certaine, les Lions de la Teranga ne seront pas au rendez-vous d’Afrique du sud pour la Can 2013. Pis, la Caf et la FIFA sont au laboratoire pour préparer des sanctions.

Partager cet article
Repost0
9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 16:10

LE FOOTBALL IVOIRIEN EST EN DEUIL: Carlos Gustavo Joël est décédé

 

Il avait 1,90m pour 93 kg. A 48 ans,  Carlos Gustavo Joël, en bon sportif,  présentait un visage reluisant.  Mais, sa forme n'a pas suffit pour terrasser la mort, lors d'un match épique entamé depuis quelques semaines (il était malade) et achevé dans la nuit d'hier. Carlos a encaissé le but fatal et s’en est allé dans l’eau de là. Tel Didier Drogba manque son pénalty lors des tirs au but de la finale de la can 2012, Gustavo a répandu le deuil partout en Côte d'Ivoire et dans le monde. De Rio de Janero où il débuté sa carrière de footballeur au Vasco de Gama en 1978 à Moussikro de Yopougon la commune où il vit depuis des décennies, en passant par le Burkina où il a démarré sa carrière d'entraineur , en Angleterre, France, Belgique, Norvège, Qatar, Turquie, Slovaquie, Hollande, Allemagne, Italie..., où évoluent les joueurs qu'il a formé, Carlos fait soufflé un vent de deuil depuis ce matin. L'adjoint de Jean-Marc Guillou, formateur des Académiciens de l'Asec et auteur des surnoms aux connotations brésiliennes (il avait du mal à prononcer les noms ivoiriens)  a quité le monde des vivants. Incroyable mais vrai. Il était si costaud et jovial. La vie, il l’aimait. Le foot était sa raison de vivre. Le Brésilien, champion du monde junior 1983, est arrivé en Côte d’Ivoire en 1994 après la Can. Il était auparavant au Burkina aux côtés de son compatriote Carlos Bajos, sélectionneur des Etalons, lors des éliminatoires de la Can 1992. C’est le sacre des Eléphants lors de la Can 1992 qui l’a séduit et convaincu de fouler le sol ivoirien. Il admirait particulièrement Ben Badi. C’est à l’AS Oumé qu’il pose ses valises comme coach. Une seule saison et il fait la connaissance de Jean-Marc Guillou. Les deux hommes font le pari de former les futures stars du football ivoirien. Avec l’Asec, le projet voit le jour et en février 1999, le monde découvre le fruit du travail abattu par les deux techniciens avec les Académiciens qui terrassent l’Espérance Sportive de Tunis en finale de la Super coupe africaine : le football champagne made in Brésil au parfum français inculqué par Guillou. Qui n’a pas chanter aux rythmes endiablés des dribles déroutants de Aruna Dindané , Zézéto, les caviars de Péhé Joss, Junior, les tacles rassurants de Maestro, …..Les Académiciens ont donné au football ivoirien une nouvelle âme. Bref…….

Quand Jean-Marc Guillou et Roger Ouégnin entrent dans une polémique, il se retire et s’engage avec Abdélaziz Alibahi. Leur mariage donne Ivoire Académie. En allant à la Terre Promise (surnom du centre), Carlors part avec des jeunes comme Gervinho, Eboue, Boka, Kafoumba, Né Arsène et autres Yaya Touré. La première vague des joueurs d’Ivoire Académie a donné des noms comme Diomandé Vamouti et Beugré Bossé. Aujourd’hui, ce sont Diarrasouba Drissa, Ahoulou Jean Eudes qui font la fierté de Alibahi et de son coach et frère Carlos. La symphonie est belle mais, depuis ce matin, le maître de chœur est parti et assurément que les notes ne seront plus les mêmes.

Carlos est parti mais, il n’est pas loin. Il est là dans les stades. Car, le sage dit : le smorts ne sont pas morts. Ils sont dans le vent. Ils sont dans le fleuve. Alors, Gustavo est là. Il est visible à travers Copa, Badjan, Chico, Maestro, Kolo, Yaya, Madinho, Junior, Joss, Aruna, Zézéto, Tony, Bagrita, Romaric, Diabis,Gyapi,, Né Arsène, Né Marco, Lolo Igor, Banga, Secreto,Madinho, Patceco, Charlton, Kanda, Baky,………..

 

 

Interview rélisée en mars 2011 paru dans le quotidien ivoirien LE SPORT

« Je me suis donné pour mission de former les futures stars ivoirienne »

 C’est aux côtés de Jean Marc dont il était l’adjoint que les sportifs ivoiriens l’ont découvert. De Sol Béni (Asec) à Terre Promise (Ivoire Académie) où il vit maintenant, Joël Carlos Gustavo vit sa passion : la formation.

Pourquoi avoir quitté l’Académie Mimosifcom qui vous a révélé au public ivoirien ?

J’ai quitté l’Asec après le divorce entre Jean Marc Guillou et Roger Ouégnin. J’ai pris partie pour Guillou, et donc je ne pouvais plus rester à l’Académie. Il faut rappeler que C’est lui qui m’a fait venir à l’Asec. C’est quand il a décidé de quitter la Côte d’Ivoire que je suis vu obligé de le laisser tomber. Parce que tout simplement, j’ai fait le serment, en quittant mon Brésil natal, de former uniquement pour la Côte d’Ivoire qui est devenue mon pays. Comment expliquez-vous le divorce entre Guillou et Roger ? Qu’est ce qui peut séparer deux amis. Si ce n’est l’argent, c’est la femme. En ce qui concerne Roger et Guillou, c’est l’argent qui les a séparés. Après les premiers transferts, ils ne se sont pas entendus sur le partage du « butin ». Au départ de l’Académie, le contrat signé entre Guillou et Roger stipulait que pour tout transfert, Guillou percevrait 75% et 25% pour l’Asec. Maintenant, après le premier transfert (Maestro et Aruna), Roger a exigé 50%. Ce que Guillou a refusé. C’est de là qu’est partie la guerre. Nous avons tous déploré cela, car, Guillou s’est beaucoup investi dans ce projet. Il a même vendu sa maison à Nice en 1997 afin d’avoir les moyens pour encadrer les enfants. Bref…aujourd’hui tout ça, c’est du passé. Pour revenir à vous, qu’est ce qui vous motive tant à former les enfants ? Est-ce l’argent ? Oh non ! Seule la passion me pousse à continuer de former. Je suis un professionnel. Et je me suis fais le pari de former des futures stars du foot ivoirien. Je veux participer à l’émulation de nouvelles stars ivoirienne, telle est ma motivation principale. Aujourd’hui quel regard jetez-vous sur l’Asec Mimosas ? L’Asec Mimosas est l’équipe qui fait plus de recrutement dans l’année. En début de saison comme au mercato, l’Asec renforce son effectif par des joueurs des autres clubs. Ce qui veut dire qu’ils n’ont pas de relève en interne. C’était justement la mission de Mimosifcom : former des jeunes joueurs qui feront leurs armes à l’Asec avant de partir en professionnel. Hélas ! Quels sont vos rapports avec les joueurs que vous avez formés ? Oh ! J’ai peu de rapports avec eux. Vous savez, ils sont tous des stars du football international. Donc, quand ils arrivent, ils ne peuvent pas venir me voir dans mon quartier à Yopougon (rire). D’ailleurs, leurs parents même ne les voient pas, ce n’est donc pas moi qui dois me plaindre. De plus, mes nombreux voyages m’empêchent de les rencontrer. Le plus important, c’est qu’ils m’aiment et moi aussi je les aime. Comment appréciez-vous leur prestation actuelle? Je suis très heureux de leur prestation. Tous, ont de bons parcours en clubs. Mais, sachez qu’ils ne peuvent tous pas avoir tout de même le même niveau de réussite. C’est impossible. Ils ont tous le talent, c’est indéniable. Mais, le succès au foot est la combinaison de plusieurs autres aspects, psychologique, familial, environnemental, spirituel etc. Et, le divorce entre Guillou et Roger a eu des mauvaises répercussions sur certains joueurs. Mais Dieu merci, ils sont tous des professionnels et font la fierté du pays. Ils sont dans toutes les sélections nationales (cadet, junior, senior, olympique et même le Chan). Le plaisir, la joie et la fierté qu’ils me procurent constituent ma richesse. A travers chaque joueur, je vois son histoire et je réalise le travail que nous avons abattu depuis 1994-1995 à Sol Béni. Que pensez-vous de ceux qu’on appelle les gâchis de Mimosifcom ? Non. Personne n’est un gâchis. Tous mes enfants sont dans les clubs d’Europe et du Golfe. Tous, sont professionnels. Ils vivent du football et font notre fierté à tous. Ce sont des chefs de familles aujourd’hui. Je suis fier de voir ces gamins de 8à11ans devenir des responsables. Et surtout, le fait de vivre de leur passion pour laquelle ils ont été formés me réjouit doublement. Guillou avait prédit que « dans quelques années, les Académiciens feront la fierté du pays. Ils remporteront une CAN et qualifieront la Côte d’Ivoire pour le Mondial… Avec eux, il suffit seulement de trois jours de regroupement pour qu’ils retrouvent leur marque et fasse des merveilles…». Un commentaire sur ces propos de Guillou ? Vous savez, Guillou est un prophète du football. Ce qu’il a dit hier, s’est en partie réalisé aujourd’hui. En tant que son disciple, j’en suis fier. Seulement, vous devez comprendre que quand il dit qu’il leur faut 3 jours seulement pour retrouver leur marque, c’est avec leur coach formateur. C’est-à-dire lui ou moi ou nous deux. L’Académie est une philosophie de jeu. Et seuls nous, avons les clefs de ce jeu. Tant que les entraîneurs des équipes nationales n’auront pas la clef de cette philosophie, les enfants ne seront pas efficaces. Ils ne pourront rien remporter. Regardez un peu le parcours des Eléphants, on constate que leur succès est dû aux talents individuels des joueurs. Ce qui n’est pas bon pour une équipe qui veut gagner. Une équipe, c’est d’abord le collectif. Ensuite, vient les individualités. C’est le collectif qui revèle les individualités. Mais avec les Eléphants, c’est le contraire. Regardez dans le monde, vous avez des milliers de clubs, mais seuls quelques uns ont la philosophie de jeu que nous avons inculqué à nos enfants à l’Académie. Barcelone et Arsenal en sont des illustrations. A vous entendre, les Eléphants actuels composés à majorité d’Académiciens ne pourront rien remporter ? Oui. Hélas ! Je suis désolé de le dire, mais, je ne crois pas que cette belle génération pourra remporter une CAN avant la fin de sa carrière. C’est la réalité du sport. Toutefois, je crois en elle. Je connais la force de chacun. Je sais de quoi ils sont capables, mais tant que celui qui les coache ne comprend rien dans leur culture de jeu, ils nous laisseront toujours sur notre faim. Une CAN serait une belle récompense pour ces joueurs doués. Aujourd’hui, vous collaborez avec M. Abdulaziz Alibhai, le président d’Ivoire Académie. Comment s’est fait votre rencontre ? C’est à Mami Fitini que l’ancienne épouse de Guillou me la présenté. Tout a commencé en 2003. Nous avons discuté et avons décidé de faire un rêve commun, la suite de ce que j’ai abandonné à Mimosifcom. Alibhai est un grand homme tout aussi passionné que déterminé. Il a mis les moyens pour réaliser ce centre qui s’impose petit à petit. Nous avons débuté la formation avec la 2è et 3è génération de Mimosifcom avec lesquelles je suis venu. Gervinho, Eboue, Boka, Kafoumba, Né Arsène et autres Yaya Touré ont achevé leur formation ici, à Ivoire Académie, avant de partir en professionnel. Après eux, vous avez la première génération 100% Ivoire Académie avec Diomandé Vamouti et Beugré Bossé qui sont en Norvège. Actuellement, je suis avec la deuxième, composée de talents tels Eudinho et Adriano qui étaient à la CAN cadet au Rwanda. Nous avons plusieurs autres qui sont prêtés à certains clubs de Ligue 1. Le travail de base continue pour asseoir une pépinière de talents. Cette saison, nous serons engagés en D3. Comment jugez-vous le niveau actuel du football national ? Le niveau est bas. Ce n’est plus la belle époque des Ben Badi, Sekou Bamba qui m’a fait aimer le football ivoirien. Après eux, nous sommes arrivés avec les Académiciens qui pratiquaient un football merveilleux. Aujourd’hui, il n’ya plus personne au stade. Normal ! Que verront-ils comme spectacle au terrain ? Rien. Après une saison, les joueurs veulent tous partir en Europe. Mais, il ne faut pas leur en vouloir. Plus rien ici ne peut les retenir. Seulement, qu’ils fassent attention, là bas, c’est le haut niveau, on ne va pas pour échouer. Il faut donc faire ses armes ici en champions d’abord. Mais ils sont tous pressés. Quand ils vous abordent, c’est pour vous demander de les faire partir en Europe. Je leur demande d’être patient et qu’ils travaillent. C’est uniquement leur travail qui les ferra partir hors du pays. Je souhaite que la Fif impose les centres de formations comme équipes engagées dans les compétitions de 3è division, Ligue 2 et division d’honneur. Cela permettra aux jeunes de faire leurs armes. Et une fois en Ligue 1, non seulement, ils seront prêts à partir en professionnel, mais, aguerris, ils élèveront le niveau de jeu. Avec la crise qui ne finit pas, il n’y a plus d’investissements au foot. Votre mot de fin Je salue les sportifs ivoiriens. Je souhaite le retour de la paix, qui est notre religion. Je demande aux responsables et encadreurs des équipes de travailler de sorte à retrouver le football comme on l’aime. Quant à moi, Je continue la formation des jeunes pour donner à notre pays les futures stars du football. Interview réalisée à Ivoire Académie par Jean-Michel Méa

 

UNE VIE DE FOOT ! C’est à Vasco de Gama dans la célèbre ville de Rio de Janeiro que Joël Carlos Gustavo a débute sa carrière de footballeur en 1978. Après deux ans, ce colosse milieu de terrain, après avoir fait ses preuves, atterrit à Grande Do Norte, dans le nord du Brésil, son pays natal. Son effort est récompensé par sa sélection en équipe nationale junior avec laquelle il joue et gagne la Coupe du monde en 1983, au Mexique. Champion du monde, Carlos arrive en équipe première à Minas Geras où il passe 7 saisons, de 1983 à 1990. En 1992, il est aux côtés de son compatriote Carlos Bajos à la tête de la sélection des Etalons du Burkina Faso pour les éliminatoires de la CAN 1992. Il tombe amoureux du jeu des ivoiriens qui sont sacrés champions d’Afrique. Ben Badi, l’a particulièrement marqué. En 1994, il foule le sol éburnéen. Et c’est l’AS Oumé qui l’accueille. Après une saison passée sur le banc d’Oumé pour le championnat national, Carlos rejoint Guillou avec qui il fait le pari de former les futures stars du football ivoirien. Ensemble, les deux amoureux montent Mimosifcom. Aujourd’hui, à 47 ans, après le divorce de Guillou et Roger Ouégnin, qui a vu la fin de Mimosifcom, ce gigantesque coach de 1,90m, continue sa passion : former. Cette fois, à Ivoire Académie avec Alibahai. Jean-Michel Méa Le Sport n0 2386

17 mars 2011

 

Carlos Méa

Partager cet article
Repost0
11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 21:14

AFAD (ph. momboye )

Ligue des champions (8e de finale retour) / AFAD-Etoile du Sahel (cet après-midi à 15h30 au Champroux)


L’heure de vérité a sonné


L’AFAD est à 90 minutes de la phase de poules de la Ligue des champions. Pour y parvenir, les Académiciens devront battre l’Etoile Sportive du Sahel  avec un écart d’au moins trois buts, cet après-midi au stade Robert  Champroux de Marcory à l’occasion de la manche retour des 8e de finale. A l’aller, les Tunisiens l’avaient emporté 4-1.

L’AFAD est confronté à un grand défi, celui de battre l’Etoile Sportive du Sahel, cet après-midi, à 15h30, au stade Robert Champroux de Marcory. C’est pourquoi, cette rencontre des 8e de finale retour de la Ligue des champions est très capitale pour les Ivoiriens. Après leur défaite (4-1), au Stade Olympique de Sousse face à l’Etoile du Sahel, les poulains d’Amani Yao se doivent d’inscrire au moins 3 buts sans en encaisser pour atteindre la phase de poules. Cependant, les Académiciens ne semblent pas ébranler par l’enjeu. Au contraire, ils sont tout excités à l’idée d’affronter le club tunisien. « Nous avons un grand défi à relever et nous allons nous battre pour renverser la vapeur », a martelé le gardien Tahourou Clovis. Il est de même pour son coach Amani Yao qui reste optimiste, quant à l’issue heureuse de cette opposition. « Nous avons un gros coup à jouer. Alors, les joueurs se battront à fond jusqu’au bout » a-t-il indiqué, avant d’ajouter « les Tunisiens sont prenables. Ils ont aussi des défaillances que nous allons exploiter pour les battre et se qualifier ». Les Académiciens ont donc les moyens de venir à bout des Tunisiens. Mais attention, les poulains de coach Faouzi Benzarti sont gonflés à bloc. Ils veulent rééditer l’exploit de 2007 où ils avaient remporté le plus prestigieux trophée des clubs africains. Par ailleurs, durant cette opposition, le public ivoirien (qui, on l’espère, se déplacera massivement) devra, tout en faisant preuve de patience, pousser les Académiciens à la victoire finale. « Nous comptons sur le public pour la qualification face aux Tunisiens », a souhaité le manager général du club bleu et blanc, Laurent Boli.


Jean-Michel Méa

 

 

Programme complet des 8e de finale

 ASO Chlef (Algérie)- Al Hilal (Soudan) (1-1)
 Zamalek (Egypte) -Moghreb Fes (Maroc)  (0-2)
 Al Ahly (Egypte)-Stade Malien (Mali)
Sunshine Stars (Nigeria)-Djoliba (Mali)-
 Dynamos (Zimbabwe) Espérance Tunis (Tunisie) -
Cotonsport Garoua (Cameroun)-Berekum Chelsea (Ghana) -
Al Merreikh (Soudan)-TP Mazembe (RDC)

 

 

 

Partager cet article
Repost0
11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 21:13

Bobley Anderson en course avec Didier Drogba


Bobley Allègne Anderson, le milieu de terrain de l’AFAD, est nominé pour le Prix Sport Ivoire 2012. En effet, le métronome des Académiciens figure sur une liste de 23 joueurs comptant plusieurs professionnels. A cet effet, il est le seul joueur évoluant sur le plan national à être nominé. Ballon d’Or Ivoirien 2011, Allègne Bobley est donc en course avec de gros calibres tels Drogba, Yaya Touré, Gervinho, Tioté Cheik etc…  

Liste des nominés

Tioté Cheik, Drogba Didier, Arouna Koné, Souleyman Bamba, Yaya Touré, Gosso Gosso, Lacina Traoré, Ya Konan, Copa Barry, Igor Lolo, Bakary Koné, Kalou Salomon, Doumbia Seydou, Max Gradel, Né Marco, Gervinho, Kader Kéita, Kolo Touré, Kafoumba Coulibaly, N’Dri Romaric, Tiéné Siaka, Bobley Anderson.

Jean-Michel Méa

Partager cet article
Repost0