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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 10:37

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Le Club Lagune de Port-Bouët célèbre ses médaillées

 Le Club Lagune de Port-Bouët a célébré deux de ses athlètes qui ont obtenu des médailles lors de la 2e édition de l’Open féminin intercommunal de taekwondo.

Après l’effort, la récompense. Le Club Lagune de Port-Bouët a présenté 5 athlètes à l’Open féminin, le 24 novembre dernier, au Palais des sports. Sur les 4 qui ont pris part à la compétition, deux sont revenues avec des médailles. L’or pour Coulibaly Yah Kadi et l’argent pour Fofana Mahika.

Ya la montée en puissance

Arborée de sa ceinture noire, 1ère Dan, Coulibaly Ya Kadi est arrivée au Club Lagune, il y a à peine un an, en provenance de Jeunesse 2, un club de la Ligue de Port-Bouët. Sous la conduite de son maître de salle, Me Fofana Moussa (ceinture noire, 4e dan), la fillette (13 ans) a atteint une autre dimension dans son art. Son assiduité aux entrainements et la perspicacité de son maître ont améliorée sa technique. Elle est devenue plus flexible et ses frappes sont autant précises que lourdes.

Mais, Ya, encore adolescente, n’a pas conscience de ses aptitude à être une vraie championne demain. Pour elle, le taekwondo se limite à vivre sa passion. Alors, Me Fofana, ancien sous-officier, s’atèle à cela, avec la rigueur et la discipline militaire. Il peut compter sur Coulibaly Souleymane, le père de Ya Kadi. Cet ancien pratiquant du taekwondo, est le premier soutien de sa fille. C’est d’ailleurs lui qui a transmis le virus de cet art martial dès la tendre enfance. Et depuis, il suit sa filles partout pour vivre son art.

Aujourdh’ui, avec la médaille d’or obtenu à ce grand rendez-vous national de taekwondo, Coulibaly Ya a pris conscience des forces. Alors, elle promet travailler pour atteindre des sommets. « Je veux ressembler à Pascal Gentil, ancien champion français (3 titres de champion d'Europe, 3 victoires en Coupe du Monde et 2 médailles de bronze aux JO 2000 et 2004) et à mon maître », clame-t-elle.  Cette élève en classe de 4e indique aussi qu’elle suivra ses études tout en pratiquant son art. « Le taekwondo m’a permis d’avoir une ouverture d’esprit et à être à l’aise dans mon corps. Je me fais plus confiance et je suis en bonne santé », justifie-t-elle. Pour Me Fofana, l’avenir appartient à sa filleule. « Elle n’a seulement que 13 ans, mais, elle a de belles dispositions techniques. Mais, nous travaillons toujours, surtout son mental, parce qu’elle se voit enfant, pour faire d’elle une vraie championne. Elle y arrivera. Elle en les aptitudes. Surtout qu’elle a de bons résultats scolaires, ses parents la soutiendront ».

Fofana Mahika, sur les traces de son père

Fofana Mahika est la fille de Me Fofana Moussa, maître de salle du Club Lagune. Elle a la ceinture noire, 1ère Dan. A ce titre, elle était en compétition de poomsae, lors de l’Open. Il aurait fallu que la blonde Ella Marchande de Jeunesse de Treichville puise dans ses dernières ressources  pour ravir la palme d’or à Mahika. Elle est donc revenue au bercail avec la médaille d’argent promettant repartir à la conquête de « sa » médaille.

A travers ses démonstrations et sa force de frappe, l’on aperçoit son père, Me Fofana. L’homme a transmis à sa fille, la discipline et la rigueur militaire. Ainsi, cette étudiante en 1ère année de gestion commerciale est devenue une véritable taekwondoïste, après plus de 15 ans de pratique.

Pourtant, son chemin ne fut pas rose. Dès l’enfance, elle a du subir la fureur de son père. «Petite, mon père m’a imposé le taekwondo » se souvient-elle. Mais, les nombreuses séances d’entrainement vont faire naître en elle l’amour de l’art. Et depuis lors, Mahika vit sa passion. « J’aime le taekwondo.  Il me permet d’être en bonne santé physique et d’asseoir un équilibre psychique et moral. Je peux assurer ma défense et celle de mes proches », indique la jeune fille.

 

Jean-Michel Méa 

Leg 1: Fofan Mahika, médaile d’argent à l’Open 2012 (Fleur en main)

 

Leg 2 : Coulibaly Ya Kadi, médaille d’or à l’Open 2012

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