Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 00:12

Pour 20 milles francs, une jeune fille couche avec un inconnu et échappe à un viol

 

Pour 20 milles francs, une jeune fille, A.M, couche avec un inconnu. Après l’hôtel, cet amoureux occasionnel l’abandonne dans une rue de Port-Bouët sans l’avoir payée. Pis, dans sa recherche de refuge,  elle tombe sur des jeunes qui tentent de la violer. Heureusement pour elle qu’arrive un couple pour la sauver des griffes des violeurs. Les faits se déroulent dans le moi de juillet.

Tout est parti d’une rencontre sur internet avec un monsieur. Ce dernier se présente comme étant Charly, un jeune travailleur aux fantasmes fous. Ce qu’A.M adore. Après plusieurs échanges entre les deux internautes, il est convenu un rendez-vous amoureux à Koumassi, la commune de résidence du jeune homme. La soirée est payée à 20 milles francs.

A.M quitte donc Yopougon pour Koumassi. Ne connaissant bine la commune, elle donne rendez-vous à son amoureux au grand carrefour de Koumassi. Le jeune homme arrive et les deux internautes  font connaissance physique. Charly a une taille moyenne, teint noir et handicapé du pied. Après quelques échanges, les deux amoureux empruntent un véhicule  pour Port-Bouët, la cité balnéaire. Une courte balade en bordure de mer, et les voilà à l’hôtel. Sans détours, elle est servie de vigoureux coups de reins. Avec cet amoureux occasionnel, A.M a pu se rendre compte de la véracité de la citation du chimiste français Lavoisier selon laquelle, « Rien ne perd, rien ne se crée, tout se transforme ». En fait, en compensation de son handicap au pied, Charly a un énorme engin érectile dans son entre jambe, selon les dires de A.M. Avec cet engin, il soumet la pauvre jeune fille à des exercices sexuels difficiles à la hauteur des 20 milles auxquels elle s’attendait. Que ne ferait-elle pas une femme pour avoir ce qu’elle désire ?  A.M exécute  à merveille les désirs de son bourreau d’amoureux. Dur d’être femme. Elle passe deux heures difficiles à l’hôtel aux côtés de cet inconnu.

A la sortie de l’hôtel, épuisée, la jeune fille manifeste un besoin de manger. Il en valait le coup. Elle a trop perdu d’énergie.

Alors, le jeune lui demande de l’attendre et qu’il part faire la monnaie de 10 milles à la boutique. Des yeux A.M regarde  partir son amoureux. Elle est heureuse de savoir que dans quelques minutes, elle rejoindra son Yopougon avec 20 milles.  De loin, elle l’aperçoit devant une  boutique. Après quelques secondes d’échanges avec le boutiquier, Charly avance vers une autre boutique en lui faisant signe de patienter.  Les minutes passent, et Charly ne revient pas. A.M se renseigne chez le boutiquier pour avoir des nouvelles de son chéri. Rien.  Le jeune est parti à jamais. Elle tente de le joindre au téléphone. Point de signal. Que faire. Loin de Yopougon, sa cité de prédilection, elle se retrouve sans sou. Pis, elle a faim. Le temps passe et la situation se complique pour A.M. Non loin du lycée moderne où elle a été abandonnée, personne ne connait Charly. Elle décide alors de demander de l’aide aux habitants du quartier. Le boutiquier, sa première cible pose un refus. C’est alors qu’arrive des jeunes du quartier. Le boutiquier leur explique les faits. Ils décident d’aider la fille. Toutefois, bien que faisant de bonnes propositions d’offre d’argent pour qu’AM rejoigne son domicile, les jeunes lui demandent de les suivre dans une maison pour récupérer l’argent. Elle comprend alors que ces jeunes n’ont pas une bonne intention. Comment alors les échapper ? La nuit est tombée sur la cité balnéaire. Elle décide de les suivre tout en refusant de passer par les couloirs. En cours de route, les jeunes tentent de la violenter. Et A.M se met à crier. C’est ainsi qu’arrive un couple noctambule. Elle court et les approche. Elle leur explique sa situation et les supplie de ne pas la laisser aux mains de ces jeunes. Sinon ceux-ci la violeraient.

La  copine du jeune homme choquée par le cas d’A.M, oblige son copain à porter secours à A.M. Le couple l’accompagne dans un kiosque pour manger un plat de spaghetti. Ensuite, le couple sauveur lui remet 2000 francs et l’accompagne à la gare des Wôrô-wôrô pour rejoindre Yopougon.

 

Jean-Michel Méa

 

 

 

Partager cet article
Repost0

commentaires