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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 16:46
« Le niveau de ce championnat a beaucoup progressé » Après la fin de la saison 2010 du championnat national de football féminin, les ivoiriens jugent le niveau. Lavri Patrice (Entraîneur de football) : « Le niveau est très bon » La saison 2010 a été d’un très bon niveau contrairement aux années prétendantes. On sent que Onze sœurs et Essor ont beaucoup travaillé. Ces deux équipes ont présenté de belles dispositions techniques et tactiques. Il leur faut travailler encore pour avoir une condition physique conséquente pour affronter la Juventus qui est très expérimentée. Je souhaite que la commission augmente le nombre de clubs pour avoir un championnat long et dynamique. Seulement, je déplore le manque de communication de la fédération. Bertin Kakou (Etudiant) : « Ça évolue petit à petit, mais… » Le niveau évolue petit à petit. Même si la Juventus est toujours championne, on note la montée de Onze Sœurs de Gagnoa. J’espère que l’exemple de Gagnoa va motiver les autres clubs et dynamiser ainsi le championnat. Cependant, à chaque journée on constate des indisciplines. Les staffs techniques doivent revoir la conduite de leurs filles. Elles sont trop indisciplinées. On a l’impression que les coaches ne peuvent pas leur parler. On sait que gérer les filles est difficile, mais ils doivent être à la hauteur. Ils doivent les encadrer et non les draguer. S’ils confondent amour et sport, ils n’obtiendront rien. Vléi Richard (Arbitre fédéral) : « Il faut encourager les filles » Je constate qu’il y a une évolution. Gagnoa a créé un changement cette saison en battant la Juventus en finale. Les filles de l’Omness sont toujours égales à elles mêmes. Essor de Grand-Lahou est une équipe très jeune qui a de belles dispositions. Avec le travail, elles feront des surprises la saison prochaine. Les présidents de clubs se battent pour assurer l’entretien des filles. Il faut les encourager. Je souhaite que la commission continue son travail de vulgarisation à travers les écoles. Le championnat doit être plus dynamique pour rendre notre équipe nationale plus forte. Gouro Ouologuen (Coach de Jeanne d’Arc) : « Le niveau a été élevé » Cette saison a été d’un bon niveau. Même si la Juventus reste leader, Onze Sœurs et Omness ont présenté de belles dispositions qui ont dérangé la Juventus. Quant à Jeanne d’Arc, nous allons travailler pour faire mieux la saison prochaine en recrutant de nouvelles athlètes pour renforcer l’équipe. Nous espérons qu’avec la victoire de Onze Sœurs qui a eu beaucoup d’échos, le championnat sera plus médiatisé. Amonké Maurice (Président Omness de Dabou) : « Cette saison a été meilleure » Le championnat 2010 a été meilleur. On ne voit plus les scores fleuves de 18-0, 20-0. Aujourd’hui nous assistons à de véritables matches de football avec de belles phases de jeu. Chacun des cinq clubs a travaillé pour ne plus subir la honte servie par la Juventus. Sans moyens, nous faisons des sacrifices pour entretenir nos filles. Nous demandons à la commission de nous aider plus. Elle doit revoir la communication pour notre promotion afin d’avoir de potentiels sponsors. Nos filles jouent par passion pour le football. Nous avons besoin de moyens pour faire progresser le football féminin. Si les filles gagnent leur vie au foot, la rue Princesse sera vide. Lolo Denise (Capitaine Omness de Dabou) : «On peut faire mieux» Le niveau est bon, mais nous pouvons faire mieux si nous avons les moyens. Nos présidents n’ont aucun moyen. Nous jouons donc par passion. Mais, il faut entretenir cette passion sinon elle se dissipera. Je souhaite que vous les médias et la fédération fassiez plus notre promotion pour espérer avoir des sponsors pour aider nos présidents. Si le championnat n’est pas dynamique, l’équipe nationale ne sera pas forte pour aller à la conquête de l’Afrique. Actuellement, nous sommes en fin de saison, nous allons attendre des mois sans jouer. Que ferions nous pendant ce temps ? L’évasion. Il faut donc augmenter le nombre de clubs pour allonger un peu plus la saison. Depuis des années, nous rencontrons les mêmes équipes. C’est devenu une routine et cela peut démotiver. Souvent même, on connaît plus ou moins le score avant match. Prosper Ozimbo (Coach English Team) : « D’ici 2 ans vous aurez une bonne équipe nationale » J’ai beaucoup apprécié le niveau de votre championnat. Du travail a été fait. Des années en arrière, on ne voyait pas de si belles prestations. Vous devez vous en réjouir et les encourager, car chez vous ici, les filles aiment le foot, et vous les regardez d’un mauvais oeil. Maintenant votre fédération doit faire plus leur promotion pour encourager d’autres filles à suivre le mouvement. Il faut leur donner plus de moyens pour travailler et, d’ici trois ans, vous aurez une bonne équipe nationale parce vous avez des équipes très jeunes. Aboit Franck (Coach Onze Sœurs de Gagnoa) : «Nous sommes satisfait » Nous sommes satisfait de la saison. Nous avons eu de beaux chocs, Juventus-Omness, Omness-Onze Soeurs, Juventus-Onze Sœurs. Quatre équipes ont plus ou moins le même niveau. Olympique et Jeanne d’arc doivent encore travailler pour nous rattraper afin de rendre le championnat plus dynamique et attrayant. Le nombre d’équipes n’a pas d’importance, n’améliore pas forcément le niveau de jeu. Seul le travail moyens peut faire améliorer le niveau de notre foot. Il ne sert à rien d’avoir des équipes qui viendront distribuer des points. Si cette saison, nous n’avons pas eu des scores de handball, cela traduit que nous avons travaillé sérieusement. Coach Sam (Essor de Grand-Lahou) : « Très bonne saison » La saison a été très bonne, même si nous n’avons rien gagné. Je suis très fier de mes filles. Elles ont travaillé dur pour avoir un bon niveau. Il nous faut revoir certains aspects et le physique pour avoir une équipe conquérante. Tout le monde salue la beauté de notre jeu, mais il faut aller au-delà du spectacle. Nous devons déranger l’ordre la saison prochaine. Pour cela, nous allons continuer de travailler. Douéhi Séraphin (ONS) : « C’est le foot féminin qui gagne » Le niveau a beaucoup progressé avec la montée en puissance de Onze Sœurs de Gagnoa. Les filles ont travaillé dur pour y arriver. Elles récoltent aujourd’hui le fruit du travail bien fait. Le président Fodé et ses filles ont relevé le niveau du championnat en opposant de belles résistances aux deux doyennes que sont Juventus et Omness. Et c’est le foot féminin qui gagne. Je souhaite que les autres suivent l’exemple pour dynamiser le football féminin. Maintenant, il faut leur apporter le soutien nécessaire à travers des moyens pour travailler. Elles ont le potentiel, il faut les encadrer avec des moyens et elles produiront de belles performances pour le bonheur de notre équipe nationale. Propos recueillis par M.J.M
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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 16:38
Omness et Onze Sœurs s’imposent La 10è et dernière journée du championnat national de football féminin s'est jouée hier au parc des sports de treichville. Omness de Dabou a noyé la Jeanne d'Arc 14-2 tandis que Onze Soeurs battait Essor de Grand-Lahou 4-2. Les deux matches de la dernière journée joués hier au parc des sports de treichville ont été riches en buts. Sous un soleil torride, Omness, furieuse, a laminé la Jeanne d'Arc de Treichville 14-2. Le public s'attendait à une revanche de la part des Treichvilloises battues à l’aller. Que non. Ce sont les Daboulaises qui seront plus entreprenantes. Bohoussou Huguette et ses coéquipières ont été sans pitié devant les filles du président N'valy. Comment pouvait-il en être autrement quand on se présente à une rencontre avec seulement 11 joueuses. Et parce que la gardienne n'ayant pas de chaussures, c'est à 10, avec une joueuse de champ transformée en gardienne, que les Treichvilloises ont affronté l'Omness. Le résultat est tout aussi amer que leur légèreté. Avec cette autre débâcle, la Jeanne d'Arc est la passoire du championnat avec 69 buts encaissés en 10 matches. Un record. Elle est la seule équipe à avoir pris plus de 10 buts par match (12-0,12-0,14-2). Après ce naufrage, Onze Sœurs, toujours dans sa dynamique de victoire depuis sa finale remportée devant la Juventus, a battu Essor 4-2. C'est en deuxième période que la victoire des Gagnolaises s'est dessinée. Emoussées par la rude bataille du milieu opposée par Géhaï Ida et Bakayoko Mariam, les filles de Lahou vont craquer. Pourtant, elles étaient à égalité 2-2 au terme des 45 premières minutes. Avec cette victoire, Onze Soeurs termine 2è avec 21 points derrière la Juventus qui était en déplacement à San Pedro. Omness pointe à la 3è place avec 20 points. Olympique, quelque soit son résultat devant la Juventus reste dernière de la classe. M.J.M Propos de ... Aboit Franck (coach de Onze Sœurs) : "Nous terminons en beauté" Avec cette victoire, nous terminons la saison en beauté. Les filles ont été disciplinées au travail. Et nous sommes fiers d’elles. La saison prochaine, nous jouerons le titre et une coupe. Coach Sam ( Essor de Lahou ) : "Nous ferons mieux la saison prochaine" La saison a été difficile, mais nous sommes tout de même satisfaits de nos filles. Par moment, elles ont péché par manque de concentration et de condition physique. Nous allons travailler pour faire mieux la saison 2011.
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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 16:37
Doublé pour la Juventus En battant 1-0 Onze soeurs de Gagnoa, en finale de la Coupe de la fédération hier, au parc des sports, la Juventus est sur la voie du triplé de la saison en attendant la finale de la Coupe nationale vendredi. L’expérience et la rigueur de la Juventus ont eu raison de la fougue juvénile des Onze Sœurs. 1-0, c’est le score qui a sanctionné la finale de la Coupe de la fédération jouée hier au parc des sports de Treichville. Arrivées super motivées, les Onze Sœurs avaient comme projet de détrôné la Juventus abonnée au trophée depuis des années. Elles vont donc présenter une équipe conquérante pour déstabiliser la défense de Yopougon. En l’absence de six de ses ténors, la Juventus n’a pas présenté une équipe des grands jours. Gnago Jeanne, en vaillante capitaine assurait l’arrière garde. La pelouse trempée ne facilite pas la circulation du ballon. Ce qui empêche, la Juventus de déployer sa tactique habituelle. C’est donc dans le milieu de terrain que la bataille est rude pendant les 30 premières minutes. Amon Grâce, l’artificier maison de Gagnoa est tenaillée par Aka Adjoa et Kakou Raymonde. Sur une contre attaque ultra rapide de Juventus, Sanogo Mariam se voit obliger de commettre la faute sur Essoh Nadège. Gnago Jeanne, commise à la tache envoie une balle anodine dans la surface de vérité. Mésentente entre Djohoré Cynthia la gardienne et sa capitaine Dosso Salimata, le ballon atterrit dans les filets à la 40è minute pour le 1-0 de la Juventus. La réplique est immédiate. Suite à un coup franc aux abords de la surface de la Juventus, Doukourou Charlene, aussi inspirée que motivée, envoie un cadeau royal sur la tête de Elloh Amon. Malheureusement, elle offre un cadeau à la gardienne Saki Lydie. C’est avec ce passif d’un but que les équipes rejoignent les vestiaires. La fanfare prévue par M. Kouassi François, président de la commission du football féminin assure une ambiance carnavalesque pour égayer le nombreux public acquis à la cause des filles de Gagnoa. Apparemment, tous les observateurs souhaitent la fin de l’hégémonie de la Juventus. Requinquées par la musique et bien servies par les conseils des coaches, les 22 actrices regagnent la pelouse glissante. Onze Sœurs changent de tactique. Elles procèdent par des appels de balle en profondeur. Hélas, mal inspirée, Amon Grâce confond vitesse et précipitation. Elle va alors manquer des occasions nettes de buts. Koffi Nadège, Bancouly Rachel, John Roseline de Juventus verrouillent le milieu de terrain. La Juventus subit mais ne rompt pas. Les Gagnolaises pêchent par leur inexpérience. Yassa Mary, expulsée, la Juventus est dorénavant à dix. Alors, le danger devient permanent. Mais, l’expérience de la Vielle Dame fait la différence à chaque fois. Trop brouillonnes, les filles du Fromager tombent dans le piège du hors jeu tendu par la défense en ligne des Blanc et Noir. Au coup de sifflet final de l’arbitre Ahoua Irène, Doukourou Charlene et Amon Grâce s’écroulent. La Juventus monte sur la plus haute marche du podium. Le grand trophée reçoit la bise perfide de la capitaine Gnago Jeanne qui le brandit au grand bonheur de la famille « Blanc et Noir ». Avec cette coupe, elles sont sur la voie glorieuse de réaliser le triplé. La Coupe de la fédération et le championnat étant acquis, vendredi prochain, elles iront à la conquête de la Coupe nationale. MJM Propos de … Shoober (coach de Juventus) : « C’était un match difficile » Nous venons de jouer le match le plus difficile de la saison. Nous sommes arrivés handicapés avec six grosses absences. Ce qui a causé des grands changements tactiques. Grâce à Dieu, nous avons marqué un but qui est resté. Onze Sœurs n’a pas cru, sinon, elles auraient pu gagner. Vendredi prochain, on vous promet une autre image de Juventus. Aboit Franck (Coach Onze Sœurs) : « Nous avons manqué de chance » Nos attaquants n’ont pas été lucides devant les buts, tout comme l’équipe qui n’était pas concentré. Nous prenons un but stupide qui nous condamne. Mais aussi, nous avons manqué de chance. La pelouse aussi n’a pas facilité les choses. Bravo à la Juventus. Gnago Jeanne (Capitaine Juventus) : « Vendredi prochain, nous réaliserons le triplé » Très heureuse parce que le match était très difficile avec l’état de la pelouse. Mais nous avons été solidaires et bien organisées derrière. Vendredi prochain, nous réaliserons le triplé. Elloh Amon Grâce (Onze Sœurs) : « Je suis déçue » Nous étions motivées pour gagner cette finale vu que le championnat est perdu. Mais, nous n’avons pas eu la chance de marquer les occasions que nous avons eu. Personnellement, je suis déçue parce que j’ai manqué assez d’occasions. Propos recueillis par MJM
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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 16:32
« Nous rêvons de jouer la CAN » Les Eléphants cadets reçoivent les cadets sierra-léonais ce dimanche au stade Robert Champroux en match retour des éliminatoires CAN 2011. Le nul 2-2 à l’aller fait croire à Gouaméné Alain, coach des Eléphants que la qualification est possible. Après un mach nul heureux en Sierra-Leone, vous les recevez ce dimanche, pouvons-nous croire en la qualification pour la CAN ? Nous croyons fortement en notre qualification. En Sierra-Leone, nous avons obtenu un nul 2-2, après un grand match que les enfants ont livré Contre des adultes. Ce dimanche, ils joueront leur football d’école habituel sans pression. Et au bout, nous aurons la qualification. Avec du recul, comment expliquez-vous ce qui na pas marché au match aller ? En Sierra-Leone, les gamins, dont la moyenne d’âge est de 17 ans, ont été confrontés à des adultes qui évoluent tous en première division. Leur passeport date du 4 novembre. L’arbitrage aussi nous a été défavorable. Un penalty nous a été refusé et le deuxième but adverse est intervenu à la 97e minute. Face à ces costauds sierra-leonais, qui ont livré une bataille physique, les enfants ont levé le pied craignant des blessures. Mais ce dimanche, ça sera un autre match. Comment préparez-vous ce match ? Nous le préparons dans une bonne ambiance. Vous savez, nous sommes avec des gamins de 17 ans. Il ne faut pas leur demander des choses impossibles. Nous avons repris les entraînements lundi. Le travail a été tellement dense que plusieurs ont craqué. Cela veut dire qu’ils ne bossent pas assez dans leur club. Mais, ils sont tous déterminés à vaincre les Sierra-léonais. Nous avons tiré les leçons du match aller. Quelle sera l’option, attaque ou défense ? Au football, il faut le juste milieu. En Sierra-Leone, nous avons perdu tous les duels, parce que nos adversaires sont des adultes très costauds. Dimanche, nous allons éviter les duels inutiles en jouant avec des passes rapides. Les Sierra-Léonais vont attaquer, parce que nous avons une avance sur eux. Nous allons donc défendre et procéder à des contre-attaques rapides et précises, en jouant au sol pour profiter du bon état du terrain. Après l’élimination des juniors, n’avez-vous pas des appréhensions avant ce match ? Vous savez, nous avons été choqué par l’élimination, parce que nous avions prévus tous les scénarios, sauf l’élimination. Moralement, nous étions tous abattus. Mais je ne veux plus penser à ce match de la Gambie. C’est vrai que le spectre de cette élimination demeure, mais aujourd’hui, nous avons un pied à la CAN. Nous avons 90 minutes pour y arriver et les gamins se battront jusqu’au bout. Nous rêvons tous d’y être. Nous avons une bonne équipe qui mérite de jouer cette CAN. Que répondez-vous à ceux qui disent que Gouaméné gagne avec les grands et perd avec les petits ? C’est vrai qu’avec les plus petits, nous n’avons pas encore réalisé des exploits. Mais, dire que je ne réussis pas avec les petits, ce n’est pas vrai. Vous savez, avec les cadets, nous reprenons tout le travail de base. Les joueurs ont un grand manque technique. Ils n’ont pas été totalement formés. Normalement, nous devrions recevoir des joueurs qui ont été bien formés dans leur club d’origine. Et nous ne ferions que travailler l’aspect tactique et autres. Mais, ici, nous sommes obligés de leur apprendre des choses élémentaires. Malheureusement, le temps que nous avons est très court pour préparer une compétition internationale. C’est ce qui explique des résultats souvent insuffisants. Qu’en est-il de la réserve que vous avez posé concernant l’âge des Sierra-Léonais ? Nous n’avons pas posé de réserve. Nous avons informé la CAF que nous avons été choqué de voir des adultes pour une compétition de cadets. Ce sont des véritables adultes contre qui nos gamins ont joué. Ce n’est pas normal. Mais, nous ne pouvions pas montrer les preuves de ce que nous disions, alors nous avons subi. Vous les verrez ce dimanche, ils ne sont pas des gamins. MJM
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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 16:27
Qui sera le premier finaliste? La première demi-finale de la 9e Can cadets, Rwanda 2011, mettra aux prises Burkinabés et Congolais aujourd’hui à 13h30 au national stadium Amahoro de Kigali. Etalons et Diables Rouges se livreront une bataille épique pour obtenir le premier sésame de la finale. Congolais et Burkinabés s’affrontent dans le cadre de la première demi-finale de la Can cadets, Rwanda 2011, cet après-midi à 13h30. Cette rencontre se déroulera au national stadium de Amahoro de Kigali. Burkinabés et Rwandais se livrer certainement une bataille difficile. Le Burkina Faso, meilleure attaque avec la Côte d’Ivoire (8 buts au premier tour), a les arguments nécessaires pour prendre à défaut les Congolais. Les poulains de Rui Vieira ont fait étalage de bonne disposition tactique et technique, contrairement à leurs adversaires au premier tour. Sana, Ben Zerbo, Abdel Sounkalo Sanou, et Bertrand Traoré (auteur de 2 buts contre l’Egypte) pourront faire la décision face aux jeunes congolais. Il suffira pour les cadets burkinabés de continuer sur leur dynamique de victoire en jouant concentré et sérieux pour s’offrir une finale qui est maintenant à un pas sinon, à un obstacle, les Diables Rouges. Les jeunes congolais ont entamé la compétition tambour battant par un cinglant 3 à 0 infligé aux Babies Scorpion de Gambie. Ils ont inscrit sept buts grâce à la lucidité et à l’efficacité de Epako Oniongo Bel Ange, Nkounkou Christ, Mano Jean Bonheur et Mpassi Malozi Gildas. Ces diablotins ont répondu aux attentes de leur coach Eddie Michel Hudanski qui considère cette Coupe d’Afrique comme un défi personnel. La sélection cadette du Congo pourra également compter sur son portier NGakasso Chili et sur une bonne défense conduite par de jeunes gens rigoureux et méticuleux que sont Mayanith Dorian, Lekandza Gadoua Melvan et Etou Thomaso Presley. En plus de ces atouts, le jeu congolais s’appuie sur son milieu tenu par des joueurs vivaces et appliqués. Mabiala Charlevy, Kounkou Justalain Moïse et surtout Sitou Tchissafou Binhief constituent le porteur d’eau de cette formation. Cette opposition entre Etalons et Diables Rouges sera très engagée dans tous les compartiments. Jean-Michel Méa 2349
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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 16:21
Les Amavubi terrassent les Eléphanteaux La seule piqûre des Guêpes rwandaises à la 71è a suffit pour terrasser les Eléphanteaux de Côte- d'Ivoire en demi finale de la 9è Can des cadets hier au stade de Kigali. La piqûre des Amavubi (Les Guêpes) a été mortelle pour les Eléphanteaux. Ils sont tombés 0-1 devant des Rwandais super motivés en demi finale de la Can cadets 2011. Le match, annoncé comme le choc de la meilleure attaque (Côte d’Ivoire, 8buts) et la meilleure défense (Rwanda, 2 buts), n'a pas été du tout facile pour les deux équipes. Si les Ivoiriens ont dominé la première partie, la seconde a été celle des Rwandais. Devant leur public avec en tête le président Paul Kagamé, les Amavubi ont puisé dans leurs dernières ressources pour venir à bout des Eléphanteaux mal inspirés. L'hermétique défense rwandaise avait comme pour mission de freiner l’ardeur des boulimiques attaquants ivoiriens. Diarrassouba Drissa, Kouassi Evrard et Lago Ange ont été tenaillés par la muraille arrière coulée en béton. Et arrive la 71e minute. Salif, blessé est traité par le service médical ivoirien. Les Rwandais profitent alors de ce déficit pour planter le coup de poignard. Tutsi et Hutu, les deux peuples qui se partagent le pays des milles collines sont en symbiose pour saluer les héroïques guêpes. Fouettés dans leur orgueil, les poulains de Gouaméné courent en vain après l'égalisation. Même l'entrée de Bédi, le joker n'a pas déstabilisé le rideau défensif. Les Guêpes auraient pu doubler la mise si l'attaquant n'avait pas manqué le cadre. Les Eléphanteaux tombent ainsi au pied de la finale. Le Rwanda, pays hôte disputera sa première finale de Can face aux Etalons burkinabés qui ont battu aux tirs au but les Congolais, 4-2 après 1-1- au terme des 90 minutes. MJM Jean-Michel Méa
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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 16:19
2351 Côte d’Ivoire – Rwanda Les déceptions La deuxième demi-finale de la Can cadets Rwanda 2011 entre la Côte d’Ivoire et le Rwanda, a vu les Eléphanteaux montrer un visage assez passable dans l’ensemble. Dans cette rencontre, beaucoup d’imperfections ont été constatées du côté ivoirien. Les Ivoiriens ont péché dans presque tous les secteurs du jeu. Y compris des joueurs attendus dans ce face à face. Ouattara Aboubacar pas très serein Le portier remplaçant des Eléphanteaux, Ouattara Aboubacar, n’a pas été décisif dans les buts. C’est sur l’une de ses hésitations que l’attaquant rwandais, Mico inscrit l’unique but de la rencontre. Une défense passive et déconcentrée Dirigée par le capitaine Thome Yobou, la défense ivoirienne a manqué de concentration. La passivité de ce compartiment a été favorable aux Rwandais qui n’en demandaient pas mieux. Bah Ibrahim, excellent pendant toute la compétition était un peu fébrile hier comme toute l’équipe qui semblait mal en point physiquement. Outre les défenseurs qui n’ont pas su réagir, les attaquants n’ont pu également se créer de nettes occasions de but dans la forteresse rwandaise. Des milieux et des attaquants pris dans l’étau rwandais Angban Bekanty, Soungoulé Souné, Lago Ange Lionel, Bedi Guy Stéphane, Traoré Méhoué et autre Ahoulou Jean Eudes ont eu les pieds carrés devant les buts adverses. Même lorsqu’ils semblaient dominer, ces derniers ont failli dans leur volonté de bien faire. Avec la meilleure attaque de la compétition, les attaquants ivoiriens n’ont pu trouver de solution à l’équation rwandaise dans cette ½ finale. L’attaque ivoirienne n’a pas eu son rayonnement habituel. Et cela a couté l’élimination des Eléphanteaux. P.Y
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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 15:45
La roue de la fortune Ils étaient 8 pays au départ, et à l’arrivée, un seul est sacré champion d’Afrique des cadets 2011. A l’issue d’une compétition bien disputée, le Burkina a obtenu le trophée le plus prestigieux du continent chez les U-17 ans. Les Etalons sont bien les élus. Ils ont été exemplaires, enthousiastes, fair-play et surtout incontestables. Oui, in-con-tes-ta-bles. Le but de Kaboré, à la 71e, a plongé tout le pays hôte dans un deuil profond. Un but que personne n’a pu contester, car indiscutablement homologué par l’arbitre, le seul maître du terrain. Comme si les montagnes s’étaient écroulées sur eux, les Rwandais ont pleuré. Mais, c’est ça la loi du sport. Il devait avoir un gagnant et ce fut le Burkina. Les Rwandais ont accepté le verdict final, bien que douloureux. Du président Paul Kagamé, présent au stade, au plus petit citoyen rwandais, les larmes aux yeux, ils ont regardé les vainqueurs savourer leur victoire. Les Amavubi (Guêpes) rwandais auraient voulu être à la place des jeunes étalons. Mais, la roue de la fortune n’a pas voulu. Les Etalons, qui rient aujourd’hui, ont pleuré déjà deux fois, car, battus en finale par le Nigeria (1999) et le Ghana (2007). Tous les espoirs rwandais ont été dissipés par ce but assassin. Les Rwandais ont beau toisé l’arbitre, ils se sont pliés au verdict final. Les vainqueurs ont salué les vaincus dans une ambiance conviviale et fraternelle. Et le soleil n’est pas tombé sur leur tête. D’ailleurs, le lendemain, dimanche matin, le soleil s’est levé et la vie a continué. Alors, vive le fair-play dans tous les domaines de la vie. La vie sera plus belle. MJM
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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 15:42
La Gambie décevante, le Burkina impressionnant ! Du 08 au 22 janvier dernier, le Rwanda a abrité la Coupe d’Afrique des Nations des Cadets. Si le Burkina est reparti avec le trophée, le Rwanda a séduit les sportifs, tandis que la Gambie, championne en titre, a déçu. Le rideau est tombé sur la Can cadets 2011 avec le sacre du Burkina-Faso. Dans une ambiance conviviale et une organisation parfaite, certains pays ont convaincu les sportifs africains sur leur talent, tandis que d’autres ont raté leur Can. Belle ambiance et bonne organisation Le Rwanda a réussi sa Can tant au plan de la prestation des Amavubi que dans l’organisation. Après la Can Juniors déroulée l’an passée au pays des milles collines, les rwandais ont prouvé aux yeux de l’Afrique leur capacité à réussir les grands événements de football. Deux villes, 3 stades (à Kigali, le stade de Kigali et le national stadium de Amahoro, et le stade Umuganda de Gisenyi) ont accueilli les athlètes venus de huit pays. Les pelouses synthétiques ont permis de voir du beau jeu produit par les futures stars africaines. Quant à l’ambiance, bien que le public n’ait pas envahi les stades, il y a eu tout de même un nombre acceptable de supporters aux stades. Le match d’ouverture et la finale avec l’équipe nationale du pays organisateur ont battu le record de mobilisation. Le Président de la République de Rwanda, Paul Kagamé, les présidents Issa Ayatou, Jacques Anouma et d’autres présidents de fédérations ont meublé les stades. Aucun incident majeur n’a été signalé. La CAF en est repartie très satisfaite. « En 2 ans, le Rwanda nous a montré sa grande capacité à réussir l’organisation de la Can. Certes la Can de senior demande plus de moyens, mais nous n’hésiterons pas à leur confier son organisation, si les autorités en font la demande », a déclaré le président Ayatou à la fin de la compétition. Quant au jeu, il a fait de grosses surprises. Les déceptions En l’absence du Ghana et du Nigeria, tous deux doubles champions d’Afrique, les regards étaient tournés vers la Gambie, championne en titre. Les Babies Scorpion gambiens venaient donc en super favoris. Hélas, ils ont déçu plus d’un sportif. Leur première sortie a été une déroute totale, 3-0 devant les Congolais. Au moment où ils comptaient ressortir la tête de l’eau, ils ont été définitivement noyés par les Ivoiriens 4-1. Les Gambiens, qui rêvaient réaliser le triplé, sont repartis à la maison plutôt que prévu. Avec eux, les Maliens, Sénégalais et surtout les Egyptiens n’ont pu faire mieux aux pieds des collines rwandaises. Hélas ! La grande surprise : le Rwanda Pour un coup d’essai, la Can a été un coup de maître pour le Rwanda. Pour sa première participation, le Rwanda s’est hissé en finale. De plus, les Amavubi joueront le Mondial également pour la première fois. Même si les joueurs de Richard Tardy n’ont pas fourni un jeu très plaisant, ils ont été cependant concrets, car marquant très peu de but et concédant également très peu (en moyenne 1 but par match inscrit comme encaissé). Un jeu plus appliqué empreint de technicité pourrait donner aux Rwandais la possibilité de tenir tête à toute équipe. La fête fut belle ! MJM jean-michel méa
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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 15:40
Canette de Can Qui a dit que les Ivoiriens ne s’aiment pas ou du moins ne s’aiment pas davantage ? L’élimination des Eléphanteaux en demi-finale de la Can cadets a prouvé que les fils et filles de Côte d’Ivoire éprouvent entre eux d e l’amour. Ils partagent des idéaux communs. Au coup de sifflet final du match qui a vu l’échec de nos pachydermes, tout le monde était malheureux. De Riviera Golf à Abobo en passant par Adjamé et Treichville, tous les ivoiriens ont pleuré cette défaite. A Abidjan comme à l’intérieur, la tristesse était grande. Et ce vent de désolation a survolé tout le pays, de Gbougbo à Kpôgô. Dans les rues, tout le monde en parlait. La presse, quel que soit le bord, et la ligne éditoriale en a fait l’échos et a compati à la tristesse nationale. Ah le football ! Par son magnifique pouvoir de séduction, il a rassemblé et rabiboché les Ivoiriens. Il a réussi à ramener les Ivoiriens sur un même intérêt national, le drapeau. Or donc, les enfants de la Côte d’Ivoire s’aiment. Alors, pourquoi s’emmerder dans les querelles intestines qui nous divisent. La vie est simple et belle. Il suffit seulement de s’aimer. MJM jean-michel méa
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