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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 15:53


L'Unicef félicite le gouvernement


 Le gouvernement ivoirien a ratifié le 10 août dernier deux protocoles additionnels à la convention relative aux droits des enfants. Cet acte est salué par le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef).

20 ans après la signature de la convention relative aux droits des enfants, le gouvernement ivoirien a ratifié deux autres protocoles additionnels à celle-ci, le 10 août dernier. A travers cette signature, l’Etat de Côte d’Ivoire s’engage ainsi à œuvrer et à assurer une meilleure protection des enfants.

Cet acte a été salué par Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) à travers un communiqué. Pour cet organisme, le fait que la ratification «  intervienne maintenant constitue un message fort du gouvernement traduisant son engagement et sa volonté de prévenir et répondre aux atteintes graves des droits de l'enfant comme le recrutement et l'exploitation sexuelle des enfants ».

L’Unicef se rejouit donc de cette volonté des autorités ivoiriennes à proteger les droits des enfants. Après plusieurs remarques à la cote d’ivoire sur l’exploitation des enfants dans les plantations de cacao et aussi le phénomène des enfants soldats, l’Eta ivoirien donne un signe fort aux institutions internationales qu’il fait de la promotion, la protection et la préservation des doits des enfants une priorité nationale.

Et pour accompagner le gouvernement, l'Unicef  « veillera à la mise en œuvre de ces protocoles, notamment à travers l'information et la sensibilisation des populations, l'appui au système de justice pénale et le renforcement des capacités nationales en vue de répondre aux besoins de protection des enfants ».


 Jean-Michel M éa 

 

 

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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 15:17

Drame hier à Port-Bouët

 


 

Koné Siaka, 21 ans,  domicilié au Centre médico-scolaire de Port-Bouët Phare a tué sa mère Koné Timba, dans la matinée d’hier, à coups de pilons. La pauvre dame, âgée de 50 ans, a été retrouvée dans une mare de sang à son domicile, son habit retroussé et à moitié nue. Elle avait un papier imbibé de liquide dans l'entre jambe et le sexe à découvert. Visiblement, elle a été victime d’une agression sexuelle. Siaka, son fils tueur, a été arrêté alors qu’il avait pris la fuite. Il était également nu. Que s'est-il passé ?

Selon les témoignages, Koné Siaka était à la maison dans la matinée avec ses deux parents, comme d’habitude. Le vieux Koné, sexagénaire et malade, a décidé de faire un tour dans la commune balnéaire. C'est à son absence que Siaka  a jeté son dévolu sur sa mère. A l'aide d'un pilon retrouvé sur les lieux, il a assené de coups sa génitrice jusqu’à ce que mort s'en suive. Aucun témoin n’a pu donner les raisons de cet acte odieux.

Après son forfait, Siaka est sorti nu, a brisé le pare-brise du véhicule du médecin du Centre médico-scolaire et saccagé plusieurs autres bureaux. Une fois hors de l'hôpital, il a agressé une autre dame avant de tenter de s'enfuir. Il est très tôt rattrapé par des jeunes du quartier.

Informés, les éléments du commissariat de police de Port-Bouët sont arrivés sur les lieux et ont fait le triste constat. Koné Siaka, visiblement sous l’effet de stupéfiants ne reconnaît pas être l’auteur de ces actes. Il a été mis aux arrêts. Les éléments du commissaire Ouattara Fannard Théophile continuent les enquêtes pour élucider ce crime odieux. Selon plusieurs témoignages concordants, Koné Siaka est un accroc de la drogue.

 

Jean Michel Méa

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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 15:13


 

Un jeune tente de violer sa mère et la tue

 

Koné Siaka, 21 ans,  domicilié au Centre médico-scolaire de Port-Bouët Phare a tué sa mère Koné Timba, dans la matinée d’hier, à coups de pilons. La pauvre dame, âgée de 50 ans, a été retrouvée dans une mare de sang à son domicile, son habit retroussé et à moitié nue. Elle avait un papier imbibé de liquide dans l'entre jambe et le sexe à découvert. Visiblement, elle a été victime d’une agression sexuelle. Siaka, son fils tueur, a été arrêté alors qu’il avait pris la fuite. Il était également nu. Que s'est-il passé ?

Selon les témoignages, Koné Siaka était à la maison dans la matinée avec ses deux parents, comme d’habitude. Le vieux Koné, sexagénaire et malade, a décidé de faire un tour dans la commune balnéaire. C'est à son absence que Siaka  a jeté son dévolu sur sa mère. A l'aide d'un pilon retrouvé sur les lieux, il a assené de coups sa génitrice jusqu’à ce que mort s'en suive. Aucun témoin n’a pu donner les raisons de cet acte odieux.

Après son forfait, Siaka est sorti nu, a brisé le pare-brise du véhicule du médecin du Centre médico-scolaire et saccagé plusieurs autres bureaux. Une fois hors de l'hôpital, il a agressé une autre dame avant de tenter de s'enfuir. Il est très tôt rattrapé par des jeunes du quartier.

Informés, les éléments du commissariat de police de Port-Bouët sont arrivés sur les lieux et ont fait le triste constat. Koné Siaka, visiblement sous l’effet de stupéfiants ne reconnaît pas être l’auteur de ces actes. Il a été mis aux arrêts. Les éléments du commissaire Ouattara Fannard Théophile continuent les enquêtes pour élucider ce crime odieux. Selon plusieurs témoignages concordants, Koné Siaka est un accroc de la drogue.

 

Jean Michel Méa

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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 15:09


3 chercheurs Ivoiriens aux Etats-Unis


Trois chercheurs ivoiriens ont obtenu la bourse Fulbright

Trois chercheurs ivoiriens bénéficieront de la bourse Fulbright African Senior Researcch Scholar 2011-2012. C’est l’annonce faite par  l’ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire mardi dernier. Ce sont Dr Thomas Jean Patrice Diaco, chercheur au département de chimie à Cocody. Il part à l’Université de New York. Dr José Carlos Assi Kimou, attaché de recherche à la    faculté des sciences économiques et de gestion de Cocody et au centre ivoirien de recherche économiques et sociales. Il effectuera ses recherches à l’université de Floride du sud. Et Dr Koffi Kouakou, professeur agrégé et chercheur au laboratoire d’endocrinologie et de biologie reproductive à la faculté des biosciences de Cocody. Il sera à l’université de Montana pour ses recherches. Ces trois chercheurs, choisis pour leur mérite académique et leur potentiel de leadership, auront l’opportunité d’étudier, enseigner ou effectuer des recherches dans les universités américaines. Cette bourse leur permet aussi  d’échanger des idées et de contribuer à la recherche de solutions aux préoccupations internationales communes, aux côtés des autres chercheurs venus du monde. Chaque année, ce sont  plus de 8 milles bourses que le programme Fulbright attribue aux chercheurs du monde. Une grande fierté pour l’enseignement supérieur et la recherche scientifique de Côte d’Ivoire.

 

Jean-Michel Méa

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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 15:04

 

L’Union postale universelle (Upu) s’est engagée à sauver la poste de côte d’Ivoire qui traverse une crise sans précédent. Elle a donc délégué une mission à Abidjan depuis lundi dernier. Hier, Bruno Koné, ministre de la Poste et des Technologies de l’Information a reçu à son cabinet au Plateau, cette délégation, conduite par l’Algérien Saoudi Salaih. Le ministre, conscient du mal de la poste, a demandé à ces hôtes de mettre tout en œuvre pour sortir la Poste de son mal. Il faut le rappeler, la Poste ivoirienne n’arrive plus à assurer les services minimums. Les usagers se tournent donc vers d’autres operateurs pour les transferts d’argent ou de colis. Cette insuffisance est un grand manque à gagner pour l’Etat. Avec les nouveaux responsables avec à leur tête Denis Kah Zion , Président du conseil d’administration, la Poste veut retrouver sa place dans le monde des télécommunications. Et elle a le soutien des autorités. Le ministre de tutelle a donné l’assurance. « J’attends les résultats de vos investigations. Les gouvernants actuels sont prêts à accompagner ce projet. Il en est de même pour les agents de la Poste qui sont tout aussi déterminés », a lancé le ministre aux envoyés de l’Upu.

Quant à Saoudi, chef de délégation, il a rassuré le ministre de la volonté de l’Upu à sauver la Poste de Côte d’Ivoire.

 

Jean-Michel Méa


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31 août 2011 3 31 /08 /août /2011 13:08

Le nouveau visage d'Adjamé

Adjamé, la (re)…belle

Adjamé, la Re-belle

 

Considéré des années durant, comme la capitale du désordre, de l’insalubrité et de l’insécurité, Adjamé a retrouvé aujourd’hui un nouveau visage, propre, reluisant et de plus en plus sain. Le coup de balai administré par Anne Ouloto, ministre de  la Salubrité urbaine, grâce à l’opération « pays propre » initiée par le gouvernement a permis à  la commune d’enter dans une nouvelle ère.

Adjamé abrite la plus importante gare routière de la Côte d’Ivoire, à partir de laquelle les véhiculent sillonnent tout le territoire ivoirien ainsi que les pays voisins. Ce statut de carrefour d’Abidjan, plonge la commune dans une ambiance surchauffée en permanence. Chaque jour, ce sont des milliers de visiteurs qui transitent par la cité de « la rencontre » (signification d’Adjamé en langue Atchanou Ebrié). Le commerce et le transport, ses deux principales activités se pratiquent dans l’informel total. Ce qui crée un grand désordre  reconnu de tous.

Gares  routières désorganisées, taxi wôrô-wôrô illégalement garés, chauffeurs indisciplinés, commerçants envahisseurs de chaussées, sont les éléments  caractéristiques de la commune. Le tout assaisonné de petits voyous qui volent et braquent les passants. En un mot, Adjamé était un nid de désordre et de vol.

Mais depuis le  passage de la « tempête Anne Ouloto », la cité vit dans une nouvelle ère. L’air est plus  doux. La circulation est facile. Fini les odeurs suffocantes. Les petits voyous sont pourchassés jusque dans leur dernier retranchement. Une balade sur les deux principales artères, le boulevard  Nangui Abrogoua et celui allant de la gare Sotra à Liberté, suffit à convaincre tous les sceptiques.

           Adjamé, new look

Depuis Wrangler à l’entrée d’Adjamé en venant de Yopougon jusqu’à Liberté ou à la mairie, la circulation est fluide. A Wrangler justement, plus de stationnement, ni de wôrô-wôrô, ni de Gbaka, encore moins de cars sortis de la casse  ou de la gare routière. Mêmes les véhicules qui prenaient leur départ en face de la « mosquée de en bas du pont » ont été déguerpis. Les commerçants envahisseurs, aux abords des trottoirs, ont plié bagage pour une autre destination. Les stationnements de véhicules ne sont autorisés que sous le pont au niveau de la gare de bus de la Sotra (Gare nord). Et là encore, tout se fait dans les règles de l’art. « Maintenant ici, on ne gare plus comme on veut. Il faut garer loin de la chaussée, sinon, les militaires vont confisquer tes papiers et te frapper », témoigne un apprenti chargeur.  Toutes les commerçantes installées dans le triangle à l’entrée de la Gare nord, ont été déguerpies. A partir du pont, aucun autre stationnement, même temporaire pour  faire descendre un passager n’est admis jusqu’à Liberté. De l’immeuble Mirador, l’on aperçoit Texaco, tellement la voie est clairsemée et dégagée. Le « Premier feu », juste après Mirador, habituellement embouteillé est libre. Les deux voies aller et retour sont séparées par du béton, empêchant ainsi les véhicules de quitter un côté pour l’autre.  Les nombreuses commerçantes qui occupaient la chaussée ont été contraintes de faire reculer leurs étales loin de la route. Celles, ambulantes ou sans étales qui encombraient la chaussée ont été priées de déguerpir les lieux. Tous les revendeurs ambulants, aux abords de la voie, sont pourchassés.  Il en est de même pour les gérants de cabines téléphoniques et autres revendeurs  d’appareils électroménagers. Tout mauvais stationnement de véhicule  est sanctionné par une bastonnade sévère.

Au carrefour de  Renault, nid du désordre, il n’y a plus d’embouteillage. Les gares de wôrô-wôrô, à gauche comme à droite, qui en étaient la raison, ont disparu à jamais. Aujourd’hui, les chauffeurs négocient des espaces devant les étales des commerçants formels, aux abords de la route, pour charger leur  véhicule. Et là, malheur à celui par qui le désordre arrive. « Mon ami, si tu vas à Angré monte. Sinon, pardon, il faut partir. Il ne faut pas nous créer des problèmes avec les militaires », lance un chauffeur, furieux.   Des propos  qui traduisent bien la menace permanente qui guette ceux par qui le désordre réapparait. C’est donc la peur au ventre, que les coxers et les Djosseurs de nama (ceux qui chargent les wôrô-wôrô moyennant des piécettes) font leur travail. Ils tentent en vain parfois de sympathiser avec les agents des forces de l’ordre pour bénéficier de certaines largesses. Les nombreux syndicalistes sur les voies ont rejoint leur bureau, pour ceux qui en ont un. Les autres se sont reconvertis à d’autres métiers. « Maintenant, tout est clair. Ceux qui nous rackettaient sur la route sont partis », affirme Konaté, chauffeur de Gbaka.

A Texaco, la station a retrouvé son éclat. Les clients peuvent y pénétrer facilement sans être gêné par les Gbakas. Ceux-ci n’y sont plus. Sauf quelques uns, en partance pour Yopougon, continuent de bénéficier des largesses de la station en y garant.

A Liberté, la réalité rime avec le nom du lieu. La circulation est parfaite. Plus de revendeurs encombrants ou de Gbakas mal stationnés. Les revendeurs de compact-discs (CD) piratés ont quitté les lieux. Le concert habituel des  klaxons de voitures a diminué considérablement. L’entrée principale de l’église universelle du royaume de Dieu est dorénavant visible à mille lieues. Les Wôro-wôrô de Marcory, Koumassi et Port-Bouët, garés en face c de l’église ont déménagé. Les feux tricolores autour de la statue Houphouët Boigny sont respectés. Et tout baigne dans la propreté. Un peu plus bas, au niveau du terminus du bus 610, l’ordre y règne. Les bus peuvent facilement stationner et charger sans grand problème. Tous les Gbakas de Yopougnon, Abobo ou Bingerville, sont tenus de garer au niveau de l’agence de la Cie, ou bien sur l’axe Liberté-Agban. En un mot, de Wrangler à Liberté, les Gbakas d’Abobo et de Yopougon, n’ont que deux arrêts (sous le pont et à Liberté). Tout autre arrêt est interdit donc passible de bastonnade. Pour éviter tous désagréments, certains conducteurs contournent la commune et  entrent par Agban. Ainsi, ils n’ont qu’un seul arrêt, après le pont d’Agban. Pour ceux venant de l’axe de Bingerville, ils  stationnent tous devant la Cie, avant le terminus du bus 610. 

Si sur l’axe Gare nord-Liberté le désordre est le fait des transporteurs, à Nangui Abrogoua, ce sont les commerçants et commerçantes qui  en sont responsables. La bataille pour imposer l’ordre n’a pas été aisée. Toutefois, ces envahisseurs de chaussées ont reculé de plusieurs mètres. Ceux qui avaient des étales dans le Forum, le marché sont remontés. « Vous voyez que ces femmes ont toutes des étales dans le marché. Elles venaient donc ici pour emmerder les gens », lance Ciryack Kouakou, un agent des Impôts, venu faire des courses. Et il ajoute : « si tous ces commerçants retournent  dans le marché, nous les clients, nous serons obligés de les rejoindre pour faire nos achats ». Certes, elles sont la plupart encore aux abords de la voie, mais une chose est certaine, le boulevard respire mieux. Les commerçants qui avaient confisqué la voie par les étales, l’ont libérée. Les voitures  circulent facilement sur les deux voies qui leur sont réservées, laissant ainsi celle du milieu uniquement aux bus de la Sotra. Les vieillissants feux tricolores sont respectés. Certains passants n’en reviennent pas de voir les voitures s’arrêter quand les feux du boulevard passent au rouge. « Je n’ai jamais su  qu’il y avait des feux tricolores sur ce boulevard depuis plusieurs années », s’étonne dame Yapo, au volant de son véhicule. Au niveau de la mairie, la grande poubelle est au quotidien l’objet d’un nettoyage conséquent. Plus d’odeurs suffocantes. Les gares occasionnelles de taxis intercommunaux qui perturbaient la circulation ont disparu. Les chauffeurs y viennent tout de même pour déposer les passagers. Ils sont obligés pour cela de se frayer des espaces devant les magasins. Les stationnements même des véhicules personnels  sont contrôlés.

Plus aucun Gbaka n’arrive à la mosquée. Il leur est désormais formellement interdit d’y accéder. Ainsi, venus de Yopougon et d’Abobo, les conducteurs rebroussent chemin au niveau du monument Nangui Abrogoua. Certains, les plus courageux, stationnent en face des magasins en face de l’espace vert du monument. Le désordre que ceux-ci créaient au niveau de la mosquée est devenu un souvenir. Il souffle un nouveau vent sur le boulevard. Il en est de même sur toutes les autres artères de la commune et sur les gares routières. Il y règne l’ordre et par conséquent la sécurité. « En tout cas, il y a la sécurité à Adjamé. Avant je ne pouvais pas faire mes courses avec mon porte monnaie dans la main. Maintenant je le peux. Il ya des militaires partout », affirme dame Soumahoro Nakinmin.

La tempête d’assainissement et de propriété annoncée pour toute la Côte d’Ivoire est arrivée  à Adjamé. Et la       commune a subi un véritable toilettage. Les actions continues. Mais pour le moment, l’on peut affirmer que les nombreux œufs cassés ont servi à faire des omelettes appréciées par tous.

 

 

Jean-Michel Méa

 

Encadré 1

 

Anne Ouloto passe, les prostituées trépassent

Le vent d’assainissement n’a pas fait que déranger les transporteurs et commerçants de la commune d’Adjamé, les prostituées aussi ont subi fortement les effets collatéraux de cette campagne menée par Anne Ouloto, ministre de la Salubrité urbaine. Ces vendeuses de sexe ont été perturbées dans l’exercice de leur travail quotidien. Recroquevillées dans les recoins du Forum d’Adjamé, à Bracody et dans d’autres angles cachés de la commune, ces jeunes femmes aux jambes légères sont obligées de plier bagages. Quels bagages ? Elles ont plutôt plié les jambes et sont reparties à leurs premières amours, le commerce véritable. En fait, beaucoup parmi ces jeunes filles sont commerçantes. Mais par la force des choses, elles ont opté pour le plus vieux métier du monde. La prostitution nourrit plus son homme, sinon sa pratiquante que le commerce. Loin de l’humeur des clients, la chaleur d’Abidjan, la poussière, et les rackets des vendeurs de tickets, ces filles servaient le sexe à leurs nombreux.  Et elles le pratiquaient dans les magasins de laissés par les propriétaires (ils préféraient les rues aux magasins). Le coût du passage varie entre 300 et 1000 francs Aujourd’hui que les occupants sont obligés de revenir dans leurs locaux, ces péripatéticiennes des temps nouveaux sont au chômage. 

Quand Anne Ouloto passe, les prostituées trépassent, pourrait-on dire, après la Rue Princesse et le Black de Marcory, sur la voie d’Anoumambo.

 

Encadré 2

 

Le Black Marcket, un Etat dans un Etat

Le vent qui a soufflé sur Adjamé a passé  sur le célèbre  Black Marcket, sans toutefois l’atteindre. Un « bataillon Anne Ouloto », commis à l’assainissement de cet « Etat » à part entière a été rabroué par les Blackistes. Certains éléments des forces de l’ordre venus en renfort n’ont aucunement inquiété les propriétaires des lieux. Comme argument, ils avancent que le Black est organisé avec des revendeurs, tous respectant les normes.  Et que toute action sur le périmètre du Black requiert leur aval. Depuis quelques temps, le  Black offre une autre image de lui aux Abdjanais. Sa réputation de zone dangereuse se dissipe peu à peu dans les esprits. Les nouveaux responsables travaillent à rétablir son image.

Toutefois, le ministère de la Salubrité a promis revenir pour assainir les lieux. Un rendez-vous qui promet.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 23:45

 

Mais, Président Ado, où vont-ils aller ?

 

 « Nous dormons à la belle étoile. Le soleil, la pluie et le froid nous tapent. Nos enfants ne pourront pas passer les examens de fin d’année. Où allons-nous partir ? » Ce cri de détresse de Lohoué Marie Chantal, présidente du Collectif des 35 quartiers sociaux de Cocody, traduit toute la douleur et la souffrance des milliers de populations déguerpies de leurs lieux d’habitation.

 

L’opération « pays propre » engagée par le ministère de la salubrité urbaine, et le projet d’extension de l’Université d’Abidjan Cocody ont fait de grosses victimes à Wassa, CHU village, CHU Bagdad, CHU bas-fonds, Blingué 1 et à Blingué 2. Ces quartiers précaires jouxtant l’institution universitaire ont été totalement rasés.

Ruine, tristesse et désolation

Mercredi, 3 août, il est 15 h 24 à Blingué 2, quartier situé en bordure de la voie ralliant la maison du PDCI à l’hôtel du Golf, en face de la gendarmerie et du commissariat de police. Le bulldozer  grogne. Et derrière ce mastodonte, ce sont des habitations, baraques et autres magasins de Blingué qui s’écroulent. Sous le regard impuissant des populations, dans une amertume totale, des années de vie s’envolent en quelques minutes. Toitures arrachées, maisons détruites, des fils électriques pendants, font désordre. Le décor est désolant.  Il gît pêle-mêle dans les  amas hétéroclites de débris des objets de valeur : appareils électroménagers, matelas, ustensiles de cuisine, nattes etc. Pères, mères et enfants courent dans tous les sens pour les  récupérer. Un nuage de poussière enveloppe le secteur. Blingué 2 est rayé de la carte d’Abidjan. La colère est grande.

 Des cris de douleur se font entendre en voyant ce quartier disparaître sous les crocs de la grosse machine. Même l’église  et la  mosquée du quartier sont détruites. La seule école privée évangélique, temple du savoir, n’a pas échappé à la fureur des machines. Tous ces vestiges branlants traduisent toute la splendeur d’antan car «  malgré la puanteur du poulailler, il demeure le palais doré du coq ». Blingué est un quartier précaire certes, mais il était auusi le paradis de ces habitants.  Ils y vivaient  à l’aise comme dans leur village.

La fureur et l’excitation des populations démontrent qu’elles ont été surprises par la décision des autorités de les déguerpir. Approchée, Dago Reine, en larmes raconte : « Nous n’avons pas été informés que nos maisons seraient détruites. Mon salon de coiffure que je viens d’équiper est parti. Je n’ai pu sauver que quelques matériels».

C’est à croire que si une personne se trouvait endormie, par un diable coup du sort, elle serait enterrée dans ce fatras de débris.  Comme mademoiselle Dago, ce sont plusieurs familles qui ont « cueillies » par cette opération de déguerpissement.

« Le 24 juillet, suite aux déguerpissement de Wassa,  nous avons barré les routes pour manifester notre mécontentement. Nous avons été convoqués par le préfet d’Abidjan à l’hôtel communal de Cocody. En présence du représentant du ministre Cissé Bacongo, le préfet nous a rassuré que nos maisons ne seront pas détruites. Donc, nous avons accueilli nos frères de Wassa et du CHU bas-fonds ici. Aujourd’hui, les gens viennent tout casser sans nous prévenir. Où allons-nous dormir ? », s’interroge Dame Koné. A Blingué, la douleur est plus vive. Des populations ont été délogées deux fois en moins d’une semaine. Certains habitants sont mêmes à leur quatrième déplacement interne en Côte d’Ivoire. « Avec la guerre au Liberia, j’étais réfugiée à Guiglo. En 2003, suite aux affrontements à l’Ouest, je suis arrivée à Abobo avec mes enfants. En mars dernier, avec la crise, je suis venue me réfugier encore à CHU Bagdad. Je tenais un dépôt de commerce devant l’Ecole de police. Pendant la crise en avril, j’étais cachée à Gonzagueville. Je suis revenue ici en juin pour reprendre mon petit commerce. Quand on a cassé CHU Bagdad, je vivais chez une camarade ici à Blingué. Aujourd’hui, on me chasse. Pire, j’ai perdu tous mes biens parce que  nous n’étions  pas là quand les destructions ont commencé. Mes enfants et moi n’avons plus d’abri. Nous ne connaissons personne dans ce pays », raconte Miss Susan, libérienne d’origine.

Blingué, c’est la CEDEAO en miniature. Libériens, Maliens, Burkinabés, Ghanéens, Guinéens, Togolais, Béninois, Nigérians et Ivoiriens se partageaient ce quartier. Ils  vivaient là en symbiose loin des tracasseries. C’est Blingué qui alimentait en divers denrées le  Campus et même certains marchés de la commune de Cocody.  Certes, Blingué abritait beaucoup d’ouvriers (maçons, mécaniciens, jardiniers, chauffeurs, garçons et femme de ménage…),  toutefois, on y trouvait aussi des salariés.

Zaza Désiré est agent de bureau au Centre de Régional des Œuvres Universitaires (CROU) de Cocody. «  Ce sont les travailleurs et agents de bureau de l’université qui vivent ici. Avec le temps, nous avons eu des enfants. Et le quartier a grandi », raconte-t-il.

Ils sont nombreux ces journaliers du CHU, de l’Université et ces ouvriers dans les autres quartiers qui composaient la population de Blingué. Hélas, ce quartier a subi les effets collatéraux du projet d’extension de l’Université de Cocody. Les populations sont maintenant sans abris. Matelas, couverts, sacs de riz et autres affaires sauvées des débris sont transportés de l’autre côté de la route. Aux abords de la voie, les familles cherchent un endroit où poser leurs baluchons et installer des camps de fortune.

Et comme le malheur ne vient jamais seul, une pluie subite s’abat sur Blingué. La grande débandade est indescriptible. Chacun court protéger ce qu’il a pu sauver des débris. Dans ces mouvements désordonnés, des malins en profitent pour voler les biens des autres. Damé Koné crie au voleur. Elle ne retrouve plus ses appareils électroménagers  et son sac de riz qu’elle venait de déposer près d’une voiture. Le temps pour elle d’aller récupérer un autre bien sous la pluie, qu’elle perd ce qu’elle avait. « Les militaires aussi. Devant eux les gens nous volent et ils ne font rien », se lamente-t-elle.

Dans ce désordre où tout le monde se fait passer pour habitant de Blingué, les visages étrangers sont suspectés. Notre mission devient difficile. Les regards de certains habitants,  portés sur nous deviennent menaçants et inquiétants. Alors, nous nous abritons devant le seul bâtiment qui a été épargné par la razzia. Là, est assis un homme, la cinquantaine passée. Devant lui se dresse un long rang. C’est le chef du village de Wassa, Kpan Christophe. Il vit dans ce quartier depuis 1973, il vit  à Wassa, d’abord chez ses parents et puis dans sa cour. Agent de bureau à l’Université à la retraite, Kpan Christophe est depuis dix ans le premier responsable du quartier. Son travail consiste à recenser ses « administrés ».

Dans un premier temps, il nous menace de quitter les lieux. Après quelques échanges, le chef revient à la raison et dit ses vérités. « Je suis furieux. Nous avons tout perdu. Nous dormons dehors depuis des jours. Le préfet nous a trompés. Nous avons eu une rencontre avec lui. Il nous a rassurés que Blingué ne serait pas détruit. C’est pour cela que nous somme venus nous réfugier ici à Blingué. Sans nous prévenir, les machines arrivent pour casser nos maisons. Qu’avons-nous fait d’aussi grave pour mériter une telle humiliation ?», s’interroge Nanan Kpan. Baffoué,  le chef ne décolère pas. « Nous avons été chassés de nos maisons par les militaires sans aucune mesure  d’accompagnement encore moins de préavis. Nous sommes sans assistance depuis des jours. Ni l’Etat, ni les ONG, personne n’est venu nous rendre visite. Mêmes les réfugiés sont mieux traités que nous ».

Toutefois, il garde la foi que demain sera meilleur. Alors, il recense ses ‘’habitants’’. « Je dresse une liste de propriétaires de maisons et de locataires. Je remettrai cette liste aux autorités. On ne sait jamais, peut-être qu’elles ont prévu quelque chose pour nous ».

Avec le chef, tous les sinistrés partagent  cet espoir d’être dédommagé où recasé sur un autre site. Car, comme le dirait Bertrand Poirot-Delpech, on peut tout faire en politique, sauf insulter l’espoir.

Un peu plus loin de la maison, sous la pluie, un homme semble pris en otage par des femmes. C’est  l’un des responsables de communauté de Blingué. Ce  ressortissant burkinabé est submergé par les préoccupations de ses « compatriotes ». Comment leur trouver un endroit où dormir. Telle est sa préoccupation. Impossible pour lui de nous recevoir. Son boubou blanc est devenu par la force des choses jaunâtre.

De l’autre côté, sous la pluie, une femme en colère crie son ras-le-bol : « Je vis ici depuis mon enfance. Jamais nous n’avons eu de problème, ni avec la mairie ni avec l’Université, pour occupation illicite d’espace public. On ne comprend pas pourquoi on nous chasse ». Elle se nomme Lohoué Marie et est la présidente du Collectif des 35 quartiers sociaux de Cocody.

« En 48 ans de vie ici, j’ai vu tous les maires de Cocody, les présidents d’Université et de la République passer.  Tous les ministres, anciens étudiants de Cocody, ont mangé dans mes restaurants. Certains mêmes me doivent encore. C’est nous les femmes des quartiers autour de l’Université, qui  avons fait tous ces ministres. On les a nourris et protégés comme nos propres enfants. Alors un peu de respect pour nous », revendique Dame Lohoué.

 «Le ministre Cissé Bacongo dit qu’il veut assainir l’Université. C’est bien. Nous sommes d’accord avec lui. Mais dites-lui que nous ne sommes pas sur le site de l’Université. En 1963, quand Houphouët construisait l’Université, ici (le site de Blingué) était un champ de café cacao des Ebrié. La clôture de l’Université ne passe pas par ici. Maintenant s’il veut agrandir l’Université jusqu’ici, qu’il nous trouve un nouveau site avec toutes les mesures d’accompagnement », avance la présidente des quartiers précaires. Et elle poursuit. « Ma colère est grande parce que je suis humiliée. J’étais directrice de campagne ici. J’ai crié sur tous les toits. Aujourd’hui, j’ai honte. Pendant la crise nos quartiers ont souffert. D’un côté, on nous reprochait d’héberger des étudiants armés. De l’autre côté, on nous accusait de détenir des armes. Tout le monde a fui. Et maintenant qu’on revient. On nous chasse définitivement sans mesure d’accompagnement. Comment nos enfants vont-ils passer les examens de fin d’année ? Dans quelle ville du monde, il n’y a pas de quartiers sociaux ? ». Elle écrase une larme au coin de l’œil. Pour elle, Blingué et les autres quartiers ne sont pas précaires mais des quartiers sociaux. 

Ce sont des centaines de personnes qui sont sans abris depuis des jours. Faute de verts pâturages, ces déguerpis se ruent tous de l’autre côté du goudron. Là-bas, dans ce bas-fond humide, sous le regard vigilant des moustiques et la menaces des reptiles, eux aussi frustrés, les populations y passent la nuit et squattent les lieux le jour. Le soleil, la pluie, la poussière, le froid et les bruits assourdissants des véhicules leur livrent une guerre sans merci. Sans eau, sans sécurité encore moins l’électricité et la nourriture, elles sont obligées de quémander des piécettes aux passants qui leur font l’amitié de s’arrêter et de  constater leur calvaire. Or, quand manque l’eau, les maladies sévissent. Alors, choléra, fièvre typhoïde et autres maladies les guettent.

En attendant des lendemains meilleurs, les sinistrés adressent des prières à Dieu le miséricordieux pour une assistance.

Au moment où la femme vitupère sous la pluie, un cortège de voitures immatriculées D10 passe. Tout le monde tourne un regard vers le cortège et fait des signes  pour manifester leur présence. Et, une femme s’écrie. « Si c’est le Président Ado, il nous a vus. Et c’est sûr qu’il fera quelque chose pour nous ».

 

Jean-Michel Méa quotidien Réalités du 9 août 2011

 

                             Encadré 1

Ado, la solution

Les populations des quartiers sociaux détruits à Cocody, traversent des moments difficiles. Sans abri, eau, courant, sécurité et nourriture, elles s’adonnent à des jeûnes forcés chaque jour. Le jour, elles sont livrées à la chaleur du soleil d’Abidjan. La proximité avec le bitume renvoie des bruits assourdissants de moteurs de véhicules.

La nuit tombée, le  soleil fait place à une obscurité effrayante. Le vent glacial produit pas les arbres et l’humidité des lieux (bas-fond), les plongent dans un froid terrible. L’insalubrité des lieux expose ces populations à des maladies. Les ressources deviennent rares. Pourtant les besoins augment. Que faire ?

Aucune assistance médicale et sociale. En un mot, c’est le calvaire.

Malgré tout, les populations déguerpies gardent un espoir inébranlable en un avenir meilleur. « Le Président Ado est revenu de son voyage. Quand il sera informé que nous soufrons, c’est sûr qu’il pensera à nous. C’est ‘’La solution’’ à nos problèmes », avance Dame Djakaridja Aïcha.

Jean-Michel Méa

 

                                               ENCADRE 2

L’école, une grande victime

Le vent de déguerpissement n’a pas épargné l’école primaire évangélique de Blingué. Il en est de même pour les autres quartiers détruits. Parents et élèves sont dans le désarroi. « Nos enfants ont trop souffert cette année. Avec la crise, ils n’ont pu suivre les cours normalement. Aujourd’hui où leurs enseignants organisent des cours de renforcement pour leur permettre d’être prêts pour le CEPE, on vient nous chasser. Comment ils vont passer l’examen ? », s’interroge Lohoué Marie.

Comme les élèves du primaire, leurs aînés du secondaire et du supérieur sont aussi dans la tourmente. « Je suis revenu de Bonoua pour encadrer mes deux petites sœurs candidates au BEPC. Avec le déguerpissement, non seulement elles  ont perdu leurs matériels scolaires mais aussi on se demande où elles vont rester pour préparer le BEPC », renchérit Nina Konan, étudiante en Lettres moderne.

Situation identique pour les déguerpis candidats au Baccalauréat et au BTS. Les témoignages s’égrènent et se ressemblent.

A quelques semaines des examens, ils sont sans domicile fixe. « Quand mes amies ont quitté la cité Mermoz, elles ont gardé leurs documents chez nous ici. Avec la crise, nous avons tous fui. De Grand-lahou, j’apprends que Blingué est détruit. J’arrive dans la précipitation. Tous les documents de mes amies sont partis. Ceux qui ont vidé la maison ont choisi ce qu’ils trouvaient importants », relate Kouamé Suzanne, étudiante en sociologie.

 

            Jean-Michel Méa

 

Encadré 3

 Les cautions ont grimpé

Les plus fortunés des déguerpis ont décidé de déménager dans d’autres quartiers. Mais là encore, ils sont confrontés à des problèmes de cautions. A Anono et Abobo, les destinations préférées des déguerpis, les loyers ont augmenté. Pis, les cautions sont inaccessibles. Pour une chambre qui coûtait 15.000 à 20. 000 FCFA, elle s’obtient maintenant à 30000 F voire même 35000F. Et la caution est passée de 3 à 8 mois. Ce qui est élevé pour des populations à revenus faibles.

« Mon ami voulait m’aider à déménager. Mais, la caution demandée est trop élevée pour moi », se plaint Koné Sidiki, mécanicien. Seul le quartier Gobélé à Cocody a des loyers acceptables. Mais là encore, tout le monde est méfiant. « Je veux bien aller à Gobélé vivre avec ma sœur. Mais je crains que les gens arrivent là-bas pour casser les maisons », avance Dago Reine.

Cette même inquiétude empêche les déguerpis d’aller chercher des maisons à Adjamé Washington. Les autres quartiers dits sociaux d’Abidjan, tels Adjouffou, Gonzagueville, Zimbabwé, Gesco, Koweit, Johannesburg, Yaoséhi, sont éloignés de Cocody où se trouvent les activités de ces populations victimes de la vaste politique d’assainissement de la ville d’Abidjan.

 

Jean-Michel Méa

 

 

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15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 23:29

 Radio Leboutou célèbre les Doyens

 

La Radio Leboutou de Dabou a organisé la première édition de « bal de l’Indépendance », le vendredi dernier, dans un bar de la ville.  L’objectif de Roger Camille, Directeur de la radio  et initiateur de ce bal, était d’une part, de replonger les « doyens » de la cité du Leboutou dans les bons moments des années 1960 et 1970, et d’autre part  d’initier les jeunes  aux pas des danses  anciennes.

Au menu  de cette soirée festive, il y avait  des concours de danse Rock and Roll, Afro-cubain et de Rumba. Au terme d’une  longue nuit de show,  Sornan Henry  et son épouse sont repartis avec le prix de meilleur danseur de Rock and Roll. Lélopo Henri, directeur départemental de l’agriculture a remporté celui d’ Afro-cubain. Quand Léon Kassa a brandi le prix du meilleur couple danseur de la Rumba.

Cette soirée a été de grands moments de retrouvailles entre fils et filles de la Dabou à la veille du cinquantenaire de la Côte d’Ivoire. Yédé Gnangne Jean-Claude, parrain de cette cérémonie, a promis pérenniser cet événement à chaque fête de l’Indépendance pour le bonheur des populations.

 

Jean-michel Méa Réalités du 9 août 2011

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3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 00:12

Pour 20 milles francs, une jeune fille couche avec un inconnu et échappe à un viol

 

Pour 20 milles francs, une jeune fille, A.M, couche avec un inconnu. Après l’hôtel, cet amoureux occasionnel l’abandonne dans une rue de Port-Bouët sans l’avoir payée. Pis, dans sa recherche de refuge,  elle tombe sur des jeunes qui tentent de la violer. Heureusement pour elle qu’arrive un couple pour la sauver des griffes des violeurs. Les faits se déroulent dans le moi de juillet.

Tout est parti d’une rencontre sur internet avec un monsieur. Ce dernier se présente comme étant Charly, un jeune travailleur aux fantasmes fous. Ce qu’A.M adore. Après plusieurs échanges entre les deux internautes, il est convenu un rendez-vous amoureux à Koumassi, la commune de résidence du jeune homme. La soirée est payée à 20 milles francs.

A.M quitte donc Yopougon pour Koumassi. Ne connaissant bine la commune, elle donne rendez-vous à son amoureux au grand carrefour de Koumassi. Le jeune homme arrive et les deux internautes  font connaissance physique. Charly a une taille moyenne, teint noir et handicapé du pied. Après quelques échanges, les deux amoureux empruntent un véhicule  pour Port-Bouët, la cité balnéaire. Une courte balade en bordure de mer, et les voilà à l’hôtel. Sans détours, elle est servie de vigoureux coups de reins. Avec cet amoureux occasionnel, A.M a pu se rendre compte de la véracité de la citation du chimiste français Lavoisier selon laquelle, « Rien ne perd, rien ne se crée, tout se transforme ». En fait, en compensation de son handicap au pied, Charly a un énorme engin érectile dans son entre jambe, selon les dires de A.M. Avec cet engin, il soumet la pauvre jeune fille à des exercices sexuels difficiles à la hauteur des 20 milles auxquels elle s’attendait. Que ne ferait-elle pas une femme pour avoir ce qu’elle désire ?  A.M exécute  à merveille les désirs de son bourreau d’amoureux. Dur d’être femme. Elle passe deux heures difficiles à l’hôtel aux côtés de cet inconnu.

A la sortie de l’hôtel, épuisée, la jeune fille manifeste un besoin de manger. Il en valait le coup. Elle a trop perdu d’énergie.

Alors, le jeune lui demande de l’attendre et qu’il part faire la monnaie de 10 milles à la boutique. Des yeux A.M regarde  partir son amoureux. Elle est heureuse de savoir que dans quelques minutes, elle rejoindra son Yopougon avec 20 milles.  De loin, elle l’aperçoit devant une  boutique. Après quelques secondes d’échanges avec le boutiquier, Charly avance vers une autre boutique en lui faisant signe de patienter.  Les minutes passent, et Charly ne revient pas. A.M se renseigne chez le boutiquier pour avoir des nouvelles de son chéri. Rien.  Le jeune est parti à jamais. Elle tente de le joindre au téléphone. Point de signal. Que faire. Loin de Yopougon, sa cité de prédilection, elle se retrouve sans sou. Pis, elle a faim. Le temps passe et la situation se complique pour A.M. Non loin du lycée moderne où elle a été abandonnée, personne ne connait Charly. Elle décide alors de demander de l’aide aux habitants du quartier. Le boutiquier, sa première cible pose un refus. C’est alors qu’arrive des jeunes du quartier. Le boutiquier leur explique les faits. Ils décident d’aider la fille. Toutefois, bien que faisant de bonnes propositions d’offre d’argent pour qu’AM rejoigne son domicile, les jeunes lui demandent de les suivre dans une maison pour récupérer l’argent. Elle comprend alors que ces jeunes n’ont pas une bonne intention. Comment alors les échapper ? La nuit est tombée sur la cité balnéaire. Elle décide de les suivre tout en refusant de passer par les couloirs. En cours de route, les jeunes tentent de la violenter. Et A.M se met à crier. C’est ainsi qu’arrive un couple noctambule. Elle court et les approche. Elle leur explique sa situation et les supplie de ne pas la laisser aux mains de ces jeunes. Sinon ceux-ci la violeraient.

La  copine du jeune homme choquée par le cas d’A.M, oblige son copain à porter secours à A.M. Le couple l’accompagne dans un kiosque pour manger un plat de spaghetti. Ensuite, le couple sauveur lui remet 2000 francs et l’accompagne à la gare des Wôrô-wôrô pour rejoindre Yopougon.

 

Jean-Michel Méa

 

 

 

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2 août 2011 2 02 /08 /août /2011 23:55

Kady Engelbert a été reconduite pour 4 ans à la tête de la Fisam, hier, à l’issue de l’assemblée générale élective.

Le combat tant attendu entre Kady Angelbert et Fofana Sindou a livré son verdict hier au siège de la Fédération Ivoirienne de Sport Auto et Moto (Fisam) au Plateau, à l’issue de l’assemblée générale élective. Kady Angelbert  a  surclassé  Fofana Sindou par  12 voix contre 5, se succédant ainsi à la tête de la fédération. Les clubs ivoiriens ont renouvelé leur confiance pour quatre nouvelles autres années à leur présidente sortant.  L’AG a tenu toutes les promesses.  Ils étaient nombreux les présidents de clubs et autres amoureux des sports auto et moto pour assister à ce face à face entre le challenger Fofana Sindou et Kady Angelbert. Sous le regard vigilant des représentants  des ministères des sports et de l’intérieur, la « Vieille mère » a obtenu le quitus des présidents de clubs.

Et en toute fraternité, Fofana Sindou, le perdant est allé embrasser et féliciter Kady Angelbert. « Les élections se sont déroulées dans la transparence et la démocratie. Je me soumets au verdict », a-t-il déclaré. Quant à la présidente, elle a invité les responsables de clubs à s’unir autour  de la fédération pour le développement de leur sport.  

 

Jean-Michel Méa

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