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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 12:33


La Côte d’Ivoire affronte le Burkina Faso ce jeudi 26 janvier à Malabo, en Guinée équatoriale. Après des débuts plus que poussifs, les Eléphants devront montrer un autre visage face aux Etalons. Les Burkinabè qui s’étaient inclinés face à l’Angola (2-1) risquent l'élimination en cas de défaite. Un match décisif en perspective.
Chasser les doutes. Voilà l’objectif le plus important pour l’équipe de Côte d’Ivoire et sa vedette internationale Didier Drogba. L’attaquant de Chelsea avait été décisif lors de la première rencontre contre le Soudan en inscrivant le seul but du match alors que ses coéquipiers avaient montré un visage assez décevant.
Une entrée en matière peu évidente
La victoire des Ivoiriens, acquise sur la plus petite des marges (1-0), avait fait dire au sélectionneur, François Zahoui : « C’est une entrée en matière peu évidente. On s’attendait à six matches difficiles (jusqu'à la finale, ndlr). Je savais que l’équipe du Soudan allait être une équipe compliquée.»


Toujours sur la même longueur d’onde, à la veille de la rencontre contre le Burkina, Zahoui déclare : « Pour moi le plus important, c’est d’abord de gagner; la manière, à la limite, importe peu. Nous avons un objectif, c’est gagner la Coupe. Pour y arriver, nous avons six matches de Coupe à jouer. Et nous savons qu’ils seront tous difficiles. Et celui contre le Burkina le sera. Nous respectons le Burkina, car on sait que ce ne sera pas facile ». De son côté, l'attaquant Salomon Kalou ne dit pas autre chose : « On respecte le Burkina. Ils ont montré qu’ils peuvent nous mettre en difficulté. L’avantage c’est qu’ils ont perdu un match, donc ils voudront sortir contre nous ».
Seulement, les hommes de Didier Zahoui savent que les supporters attendent de les voir jouer un football plus spectaculaire. Il est donc du devoir de Gervinho, Salomon Kalou et Yaya Touré, autres stars parmi les Eléphants, de se hisser au niveau du capitaine de l’équipe, Didier Drogba.
Un défi pour le Burkina Faso


Pour les Burkinabè, c'est une autre histoire. Ils ont un énorme challenge à relever. Les Etalons qui ont mal commencé cette CAN, battus par l’Angola (2-1) n’ont plus le droit à l’erreur. Optimiste, le sélectionneur portugais Paulo Duarte a souligné : « La Côte d'Ivoire est la grande favorite mais, si on joue avec la même organisation, la même intensité, la même discipline que face à l'Angola, on a le potentiel pour créer la surprise. Parce que cette Côte d'Ivoire n'est pas la même que celle des années précédentes, elle est moyenne. » Et d’ajouter, « la Côte d'Ivoire vit sur la force de Drogba, Gervinho, Yaya Touré. On peut au minimum faire 0-0 ».
Une opinion partagée par le milieu de terrain marseillais Charles Kaboré. « La Côte d'Ivoire est une grande équipe mais on croit en nos qualités. Il faut juste ne pas reproduire les mêmes erreurs que contre l'Angola. On est conscients que les Ivoiriens ont de grands joueurs mais on peut le faire.»
Selon Duarte, les chances de qualification de son équipe pour les quarts de finale restent toujours intactes, malgré la défaite contre les Palancas Negras. Pour lui, il n’y a visiblement pas de doute à chasser.
Source / rfi

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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 12:28

 

Depuis le début de la CAN Orange 201 les matches les plus acharnés, Maroc – Tunisie et Mali – Guinée, ont été deux derbies. Le troisième au menu de ce jeudi va voir les voisins burkinabé et ivoiriens croiser une énième fois leur chemin à l Estadio nuevo de Malabo. Les conditions de match sont connues de tous. Battu lors de la première journée par l Angola les protégés du Portugais Paulo Duarte n ont pas droit à l erreur. Les Eléphants de François Zahoui sont dans une position largement plus favorable car ils ont engrangé trois points et même s ils ont paru en deçà de ce que l on attendait d eux ils ont fait le nécessaire. « Ce qui m importe, dit l entraîneur François Zahoui, c est la culture du résultat. On n est pas venu pour faire u beau spectacle et perdre. Notre ambition c est de rapporter la Coupe chez nous. Ce sera difficile car chaque match est une sorte de finale pour nos adversaires mais c est notre statut de favori qui nous l impose ».
Le sélectionneur ivoirien peut apporter quelques changements contre le Burkina Faso, rentrée de Zokora par exemple qui était suspendu contre le Soudan mais le problème de cette équipe qui n est pas nouveau, c est sa cohésion et la circulation du ballon entre la défense et l attaque. Il est parfois difficile de lire le schéma conducteur d une équipe qui dispose de grosses ressources devant. Les Burkinabé qui ont raté leur premier rendez-vous en raison de quelques erreurs individuelles vont se présenter habité de la double nécessité de gagner et de mettre un terme à la domination de leurs voisins dans ce « classico » à la sauce ouest-africaine.Les supporters burkinabé et les journalistes présents à Malabo sont plus résignés qu abattus. Une victoire face au grand voisin redonnerait un élan à un football qui voit, année après année, s éloigner le temps où il disputait la demi-finale de la CAN. C était en 1998 à Ouagadougou.
Quelle sera la stratégie des camarades de Moumouni Dagano ? Attaquer pour essayer d imposer s marque à l adversaire ou, au contraire, être dans une position plus attentiste au risque de se laissr imposer à la fois le rythme que voudraient donner à la rencontre les Ivoiriens et la puissance athlétique d Eléphants qui n en manquent pas. Les Ivoiriens sont dans une position plus bénéfique avec leurs trois poins. Tois autres leur ouvriraient presque sûrement les portes des quarts de finale.

 

 

Sourve: Caf

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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 12:23



Les Lions de la Téranga du Sénégal sont tombés (1-2), hier, face au Nzalang National de la Guinée –Equatoriale, en match comptant pour la 2e journée de la poule A. Avec cette 2e défaite de suite, les Sénégalais repartent prématurément à la maison. Pourtant, ils avaient été annoncés comme  les supers favoris de la poule et même de la compétition. Mais, la constellation de stars, venues de tous les pays d’Europe, ( Sow ,France ; Papiss Cissé, Allemagne ; Ba, Angleterre ; Ndoye, Danemark…) , a été contrainte face aux réalités de la Can 2012. Loin des stades feutrés européens, Niang, Demba Ba et autres Diawara ont pataugé longtemps dans la boue du stade de Bata, avant de sombrer dans les dernières minutes du  match (90e+3). Le but de, but de Kily Alvarez a noyé les espoirs sénégalais, eux, qui avaient égalisé (1-1) à la 88e. Les 35.000 spectateurs sont en délire, dehors, ce sont plus de 600.000  2quato-guinéens qui saluent la qualification historique du Nzlang National. En face, Amara Traoré et ses poulains pleurent aussi, leur élimination précoce. Le favori de la poule A est tombé par le trouble-fête pays organisateur. Ce dernier se retrouve en tête de la poule avec 6 points, suivi de la Zambie,avec 4 points et laLibye, 1 point. Quant au Sénégal, il  a 0 point.

 

Jean-Michel Méa

senega.JPG

Le Sénégal est ko, à l'image de ce joeur

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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 20:21

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Des chefs d'établissement fraudeurs radiés


Le ministère de l’Education nationale a annoncé la radiation de 5 proviseurs, 3 directeurs d’école primaire. Il est reproché à ces chefs d’établissement d’avoir outrepassé les mesures gouvernementales.

Du haut du 28e étage de la Tour B, l’inspecteur général, coordonnateur général de l’Inspection générale du ministère de l’Education nationale, Ibrahima Kourouma, a annoncé la radiation de huit chefs d’établissement du primaire et du secondaire. C’était lors d’un point de presse, tenu, hier, à la salle de conférence du ministère. En outre, l’inspecteur  a indiqué la suspension du directeur général de « Ivestp », Amoussou Raoul, pour avoir battu violemment deux élèves.

5 proviseurs démis de leur fonction

Cinq proviseurs  sont relevés de leur fonction. Ces chefs d’établissement ont été pris la main dans le sac en plein recrutement illicite d’élèves. Ce phénomène récurrent appelé « recrutement parallèle », consiste à soutirer de l’argent à des parents d’élèves pour réintroduire dans les fichiers du ministère des élèves déjà exclus. Grâce à l’initiation de l’inscription en ligne, le ministère a dorénavant la possibilité de contrôler les effectifs. C’est ainsi qu’il a été découvert «  des élèves qui, pour insuffisance de travail, ont été recalés pour les uns, ou exclus pour les autres, de l’enseignement général. Pis, quelques uns se retrouvent en classe supérieure alors qu’ils n’ont pas le niveau requis », selon l’inspecteur général. Une telle pratique, poursuit Ibrahima Kourouma, « fragilise le système et altère les résultats des examens que nous organisons, puisqu’il contribue à augmenter le nombre de candidats qui vont naturellement échouer ». Face à cette situation, le ministère, qui veut adopter les principes de la bonne gouvernance dans la gestion du système éducatif, a décidé de sanctionner les responsables d'établissement qui se seraient impliqués dans de telles pratiques. Ainsi, les proviseurs, Mel née Se Asseu Valentine du lycée moderne de Port-Bouet, Adopo Chiadon Augustine (Abobo 1), Azié Wacouboué Maurice (lycée moderne de Dimbokro), Bilé Bléoué Joseph (Prikro) et Akpa Denise (Anyama), sont « relevés de leur fonction ». Quant aux élèves recrutés, l’inspecteur général a indiqué que « des sanctions seront prises à leur encontre ».

Le vent de la bonne gouvernance a aussi soufflé le primaire public.


Trois directeurs d’école primaires radiés

 

 En début d’année scolaire, le gouvernement ivoirien a annoncé la gratuité de l’école. Ainsi, la ministre Candia Camara a relayé l’information selon laquelle l’inscription en classe de CP1 était gratuite et qu’aucun frais ne devrait être prélevé pour l’admission des enfants à l’école. Trois directeurs d’école ont outrepassé cette disposition gouvernementale. Ils en paient le prix. Mme Beugré née Kipré Bodhoua Marguerite (Epp M’Ponon 2 dans l’Iep Abobo 2), Yoro Gaguila (Epp Plaque 2 de l’Iep Abobo 2) et N’Cho N’Cho (Epp Plaque 1 de l’Iep Abobo 2), sont dorénavant relevés de leur fonction pour avoir enfreint à l'arrêté ministériel.

Outre ceux-là, Ibrahima Kourouma a aussi indiqué que le directeur général de l’Institut Voltaire, Amoussou Gbedon Raoul Honoré, est suspendu dans ses fonctions. Il lui est reproché  de « s’être illustré fort négativement en battant deux élèves. Et cela même, en dépit des textes légaux existant sur les doits humains notamment ceux relatifs aux enfants ». Les images de cette scène qui s'est déroulée, à la veille de noel, en décembre dernier, ont fait le tour du monde. Un acte qui déshonore l’Education nationale de Côte d’Ivoire, elle qui veut rompre avec la violence sous toutes ses formes en prônant le dialogue  pour la résolution des problèmes et conflits éventuels. Certes, Amoussou Raoul est responsable d’un établissement privé, mais, il y est au compte de l’Etat. De plus, malgré son statut, il n’a pas le doit d’outrepasser les mesures en vigueur.

Ces décisions montrent que le vent de la bonne gouvernance qui s’annonce sur le système éducatif ivoirien va apporter de grands changements. La ministre Kandia, fidèle à la charte d’éthique du gouvernement est déterminée à remettre aux pas tous les gestionnaires et acteurs du système éducatif. A côté de l’inscription en ligne qui prend fin à la fin de ce mois, des missions de suivi et d’évaluation plus fréquentes sont annoncés ainsi que la mise en route plusieurs chantiers dans le cadre de l’amélioration de l’accès à l’école.


Jean-Michel Méa, paru dans le quotidien Réalités du mercredi 25 janvier 2012


En cadré


La liste des chefs d’établissement demis de leur fonction

Proviseurs

1-Mme Mel née Asseu Valentin, Mle 155 266 L, lycée moderne de Port-Bouët

2-Mme Adopo Chiadon Augustine, Mle 131 586 H, lycée moderne Abobo 1

3-M. Azié Wacouboué Maurice, Mle 200 428 L, lycée moderne Dimbokro

4- Bilé Bléoué Joseph, Mle 242 916 S, lycée municipal Prikro

5- Akpa Denise, Mle 149 643 K, lycée moderne Anyama

Directeur d’écoles primaires

1-Mme Beugré née Kipré Bodhoua Marguérite, Mle 243 090 F, Epp M’Ponon 2 d’Abobo 2

2-Yoro Gaguia, Mle 140 221 F, Epp Plaque 2 d’Abobo 2

3-N’Cho N’Cho, Mle 140 168 J, Epp Plaque 1 d’Abobo 2

Directeur général de Ivestp suspendu

Amoussou Gbedon Raoul Honoré, Mle 253 766 N

 

 

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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 20:46


Les Eléphants gagnent dans la douleur


La Côte d'ivoire a rempli sa première mission de la Coupe d'Afrique des nations en battant le Soudan (1-0) grâce à un but de Didier Drogba dans le groupe B, ce dimanche 22 janvier 2011 à Malabo (Guinée équatoriale). Les Eléphants n'ont pas vraiment convaincu malgré une grosse domination en première période et devront élever progressivement leur niveau de jeu s'ils veulent repartir avec le trophée.
C’est dans un stade de Malabo presque plein que la Côte d'Ivoire et le Soudan ont fait leur entrée dans la Coupe d'Afrique des nations 2012. Un stade qui arborait majoritairement les couleurs de la Côte d’Ivoire. Avec un public acquis à leur cause, les Eléphants n’avaient pas le droit à l’erreur pour cette première rencontre du groupe B. Dès la première minute, après que les Soudanais ont donné le coup d’envoi, Gervinho tente une percée sur l’aile droite. Mais, bien repris avant l’entrée de la surface de réparation, il ne peut trouver Didier Drogba dans l’axe.
Les deux équipes s’observent durant les premières minutes de la rencontre mais ce sont bien les Ivoiriens qui prennent le match à leur compte, bien que butant sur une défense soudanaise très bien organisée et très puissante physiquement. Solides et surtout solidaires, les Soudanais répètent les efforts pour freiner les percées ivoiriennes. Petit à petit, le Soudan tente de sortir de sa moitié de terrain, mais les hommes de Mohamed Adballa ne parviennent pas à enchaîner plus de trois passes dans le camp des Eléphants.
But de la tête de Drogba
La première grosse occasion pour la Côte d’Ivoire se présente à la 25e minute. Yaya Touré place une tête suite à un bon travail de Didier Drogba, mais le milieu ivoirien manque le cadre. Après prés de 30 minutes de jeu, le match donne l’impression d’être bloqué, mais sept minutes plus tard, après un très bon appel dans la surface, Didier Drogba met la balle en retrait pour Gervinho. Ce dernier tente une frappe en première intention à dix mètres du but, mais la balle manque encore une fois le cadre.



Deux minutes plus tard, suite à un centre parfaitement ajusté de Kalou, Didier Drogba ouvre la marque d’une tête décroisée (39e). Le gardien soudanais ne peut rien faire et la Côte d’Ivoire se rassure. Les supporters ivoiriens, en liesse dans le stade acclament, enfin leur star.
Mais ce but de Didier Drogba provoque une réaction presque immédiate des Faucons de Jediane. Deux minutes avant la mi-temps, Mudather trouve la barre transversale ivoirienne suite à une belle frappe du milieu de la surface. Les Ivoiriens, peut-être trop confiants après l’ouverture du score, commencent alors à reculer.
Le réveil soudanais
La seconde période repart sur les mêmes bases que la fin de la première. Les Soudanais, avides d’égaliser, se montrent de plus en plus dangereux, délaissant un peu leur défense mais les attaques restent stériles. Sur un contre, Gervinho tente de profiter du trou défensif pour placer une frappe puissante après un une-deux avec Yaya Touré. Mais El Hadi Almoiz, le gardien adverse, bloque la balle difficilement et évite le second but ivoirien.


La seconde période continue sur cette dynamique, les Ivoiriens cherchant à aggraver le score et les Soudanais tentant de prendre le jeu à leur compte, contrariés par la bonne prestation de Boubacar Barry, le gardien des éléphants. On s’attendait à voir une équipe de Côte d’Ivoire plus conquérante et surtout plus efficace devant le but, reste que les trois points de la victoire sont acquis (1-0). Certes sur le plus petit des scores, mais c’est un premier pas vers l’objectif principal, remporter cette CAN 2012.
Le joueur qui aura finalement été le plus actif dans cette première rencontre à Malabo est Gervinho, qui a donné le tempo dès les premières minutes. On retiendra donc sa performance mais les Eléphants, qui souhaitent ramener le trophée au pays devront certainement élever leur niveau.

 

Source: rfi

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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 20:40

 Bata (Estadio de Bata):

Guinée équatoriale bat Libye 1 à 0 (mi-temps: 0-0)

Terrain: en bon état
Temps: nuageux
Arbitre: M. DoueNoumandiez  (CIV)

But
Guinée équatoriale: Balboa (88)

Avertissements:
Guinée équatoriale: Iban Iyanga (65)
Libye: Ahmed Saad Osman (73), Al Abidi (82), Al Sharif (90+4)

Les équipes:
Guinée équatoriale: Danilo - Alvarez, Rui, Doe, Kamissoko - Balboa,
Juvenal, Konate - Weah (Bodipo 75, Ekedo 86), Iban Iyanga, Bolado (Ekanga 70)
Entraîneur: Gílson Paulo (BRA)

Libye: Aboud - Belrish, Achtiba, Salama, Younes Al-Shibani - Al-Mabrouk
(Albosefe 54), Esnany, Djamal, Mhadeb (Al Sharif 67), Al-Abidi - Ahmed Saad
Entraîneur: Marcos Paqueta (BRA)

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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 20:04

La Guinée surprend, le Sénégal surpris


La poule A a livré son verdict, dimanche nuit, pour la première journée de la 28è Can. Pour un coup d’essai, ça été un coup de maître. Un des pays organisateurs, la Guinée-Equatoriale a obtenu sa première victoire (1-0) face à la Libye. Pour leur première sortie, les guinéens ne demandaient pas plus qu’un nul. Au finish, ils ont obtenu une victoire. La première de leur histoire à la Can, puisque c’est leur baptême du feu. Quand 35.000 spectateurs, avec à leur tête le chef de l’Etat, poussent une équipe, elle est capable de déplacer des montagnes. C’est ce qu’ont fait les Guinéens qui ont réussi à terrasser les Libyens. Belle surprise puisque les spécialistes annonçaient les Libyens comme les favoris dans cette bataille. Le Onze national de la nouvelle Libye, n’a pas su négocier ce match inaugural. Les poulains du sélectionneur brésiliens espéraient une victoire pour soulager le peuple libyen qui pleurait au moment du match la barbarie des manifestants qui saccageaient le siège du Conseil National de Transition, à Benghazi. Hélas !
Cependant leur défaite est moins douloureuse que celle des Sénégalais. Les Lions de la Téranga sont arrivés avec tout leur arsenal offensif : Niang, Demba Bah, Moussa Sow…Mais, le petit poucet n’a pas trembler. Et le lion a fléchi (1-2). La jeunesse gambienne a eu raison de l’expérience consommée des Sénégalais.  San vedette, les Chipolopolo, ont bâti leur victoire en produisant du beau jeu. L’appétit vorace des attaquants sénégalais sur les stades européens a pris fin dans les forêts de Bata. Comme quoi, la Can a ses réalités qui sont différentes de celles des stades feutrés d’Europe. La 2è journée s’annonce farouche.

 

Jean-Michelk Méa


Résultats

 

Guinée équatoriale - Libye 1 - 0
Sénégal - Zambie 1 - 2

Classement:
1er Guinée E 3pts + 1
2è  Zambie 3 pts + 1
3è Libye 0 pt  -1
4è Sénégal 0 pt -1

Matches à jouer (en heure GMT):
25/01 (16h00): Libye - Zambie
25/01 (19h00): Guinée équatoriale - Sénégal
29/01 (18h00): Libye - Sénégal
29/01 (18h00): Guinée équatoriale - Zambie

 

Légende photo: le joueur gambien peut se permettre de jouer les singes accrobates. Son équipe a réussi à battre le favori Sénégal.

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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 14:55

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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 14:50

bacongo-copie-1

Tous attendent la réouverture des universités

La deuxième édition du Salon de l’enseignement supérieur de Côte d’Ivoire, (Ses-CI), ouvert mardi dernier, à la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères, a pris fin, hier. Durant trois jours, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Cissé Ibrahim Bacongo, initiateur de ce salon, a convié acteurs et partenaires pour réfléchir autour du thème « Quel enseignement supérieur pour la Côte d’Ivoire d’aujourd’hui ».

Plusieurs communications ont meublé ces trois jours. En outre, les grandes écoles et universités privées et publiques ont présenté aux nombreux étudiants et parents d’étudiants les filières dispensées et les possibilités de débouchés qui s’offrent aux étudiants. L’on retiendra que le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique veut doter la Côte d’Ivoire d’une université performante et compétitive. Pour y arriver, le ministre Cissé Bacongo se propose de créer un cadre universitaire propice pour « l’émulation du savoir tant pour le personnel que pour les étudiants ». Ainsi, il poursuit les travaux de réhabilitation des universités, entamés. A ce jour, dit-il, « les travaux de réhabilitation  en cours,  sont à 50 % d’exécution pour certaines universités quand d’autres oscillent entre 20 et 30% ». Hormis ces travaux, le ministre envisage de grandes reformes. «La réalisation de notre ambition d’une université nationale compétitive et dynamique passe par la réhabilitation des infrastructures universitaires, le contrôle des effectifs et la réorganisation totale de la vie universitaire », a dit-il.  Ainsi, il a annoncé la surpression du parapluie atomique, un système qui permettait aux étudiants en Licence de passer le nombre d’années qu’ils veulent à ce stade de leur formation. Pour la nouvelle rentrée académique, c’est véritable collège universitaire avec toutes les commodités qui se présentera aux étudiants. Autre chose, les Ures de Daloa et de Korhogo seront des universités de plein exercice. De plus, le ministère ouvrira de nouveaux centres universitaires et institutionnalisera le système Licence, masters, doctorat (Lmd). Les populations n’attendent que la réouverture des universités publiques.

 Jean-Michel Méa

 

 Réalités du vendredi

 

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 20:42

L’Egypte, le Cameroun, l’Algérie, l’Afrique du Sud et le Nigeria seront les absents de cette vingt-huitième édition de la CAN qui se déroule au Gabon et en Guinée équatoriale. Ce sera une déception pour des milliers de supporters mais une chance supplémentaire pour les seize pays sélectionnés. Cette situation rend cette CAN plus ouverte que jamais.

Comme le dit le proverbe, les absents ont toujours tort. L’Egypte, le Cameroun, l’Algérie, l’Afrique du Sud et le Nigeria qui ne sont pas qualifiés pour la CAN 2012 ont créé la surprise et souvent défrayé la chronique durant la phase de qualification.

L'Egypte

Vainqueur des trois dernières éditions, un record, l'Egypte restera à la maison. Les Pharaons n’ont jamais fait le poids en terminant à la dernière place dans le groupe G. Dans une poule où figuraient le Niger, la Sierra Leone et l’Afrique du Sud, l’Egypte faisait pourtant figure de grand favori. L’hégémonie serait-elle terminée ? Le nouveau sélectionneur, l’Américain Bob Bradley, a été désigné pour remettre un nouveau groupe au travail et faire oublier le revers d'Hassan Shehata. Les Pharaons qui ont gagné sept Coupes d’Afrique des nations et qui sont déjà rentrés dans le top 10 du classement FIFA, devraient rapidement retrouver leur gloire d’antan.

Le Cameroun

Star mondiale du football, Samuel Eto’o et ses coéquipiers ne fouleront pas les pelouses du Gabon et de la Guinée équatoriale. La non-qualification des Lions Indomptables a constitué un vrai camouflet pour l'équipe camerounaise. Le Onze national a croisé la route d’un Sénégal intraitable en phase de poule. L’ancien entraîneur de l’OM, Javier Clemente Lázaro, dont les choix ont été contestés publiquement par Samuel Eto’o, a été limogé et remplacé par Denis Lavagne. Composée de très bons joueurs évoluant dans de très grands clubs, le Cameroun aurait dû largement faire mieux. Présent à chaque édition depuis 1994, ils ont déjà gagné quatre tournois (1984, 1988, 2000, 2002).

L'Algérie

L’Algérie ne sera pas de la fête avec ses voisins Tunisiens et Marocains.  En juin dernier lors du tournoi qualificatif, les Fennecs avaient complètement anéanti leur chance face au Maroc (4-0). En 2010, les Algériens avaient été classés quatrième de la CAN et avaient participé au Mondial sud-africain. Pour reconstruire cette équipe autour de Riad Boudebouz, élu meilleur joueur algérien 2011, la fédération a fait appel à Vahid Halilhodzic après le limogeage d’Abdelhak Benchikha. A son palmarès, le pays compte une Coupe d'Afrique des Nations (1990).

L'Afrique du Sud

L’Afrique du Sud qui organisera la prochaine CAN en 2013 patientera. Les Bafana Bafana ont vécu un drôle de parcours lors des éliminatoires. Ils ont bien cru qu'un nul lors de leur dernière rencontre contre la Sierra Leone (0-0) suffirait à leur bonheur. Les hommes de Pitso Mosimane ont même fait la fête sur le terrain avant l'heure. Malheureusement pour eux, la fédération locale s’était trompée dans le règlement et les calculs. Même si elle terminait effectivement première de son groupe à égalité de points avec la Sierra Leone et le Niger, ce dernier obtenait sa qualification grâce aux points obtenus lors des confrontations directes avecses adversaires. Les Sud-Africains avaient triomphé en 1996.

Le Nigeria

Depuis 2000, les Super Eagles ont toujours participé à la CAN. Lors des tours préliminaires, le Nigeria a perdu face à la Guinée et a été incapable de s’imposer au match retour lors de la « finale » du groupe. Ce qui a coûté sa place au sélectionneur Samson Siasia. Les Nigérians avaient été suspendu lors de l’édition 1998 au Burkina Faso après avoir boycotté l’édition 1996 en Afrique du Sud. En 2000, pays organisateur, le Nigeria avait atteint la finale. Le Cameroun l'emportait lors l'épreuve des tirs aux buts. Depuis 2002, le pays le plus peuplé d'Afrique a terminé quatre fois sur la troisième marche du podium. Les Super Eagles comptent deux CAN à leur palmarès (1980, 1994).

 

Source:RFI

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