Le premier ministre Soro Guillaume en croisade contre la cherté de la vie
La cherté de la vie en Côte d’Ivoire a atteint des proportions inquiétantes. Pour faire face à ce problème qui perdure, le premier ministre, Guillaume Soro, envisage reprendre son bâton de pèlerin, avec ses « visites terrain ». Cette fois-ci, le chef du gouvernement se rendra sur deux marchés du district d’Abidjan pour constater de près la cherté de la vie. La première étape de la tournée le conduira au marché de vivriers de Cocoprovi, à Adjamé. Là, le premier ministre échangera avec les commerçantes sur les difficultés auxquelles elles sont confrontées afin de trouver des solutions idoines pour éviter les hausses de prix des denrées alimentaires. Après le vivrier, Soro Guillaume s’attaquera au secteur du bétail. Ainsi, il se rendra à l’abattoir de Port-Bouët, pour tâter les réalités du marché de bétail. L’objectif visé par le chef du gouvernement est de « rechercher les raisons du maintien du coût élevé de la viande sur le marché, en dépit des mesures prises par le gouvernement », selon le communiqué de la Primature. Lors de cette première « visite terrain » de 2012, Soro Guillaume sera accompagné des ministres, Dagobert Banzio, du Commerce, et Kobenan Kouassi Adjoumani, des Ressources animales et halieutiques. Déterminé à trouver la solution à ce problème, le premier ministre avait prévu effectuer cette visite ce matin. Mais, au dernier moment, le locataire de la Primature a été contraint de revoir son calendrier. Cependant ce décalage n’a en rien effrité sa détermination. Les populations, elles, sont dans l’attente. Elles n’attendent que les résultats de cette « visite terrain », c’est-à-dire la baisse effective des prix des denrées alimentaires.
Jean-Méa Jean
la Banque Mondiale au chevet de la Côte d’Ivoire
La Banque Mondiale continue d’apporter son soutien à la Côte d’Ivoire pour la reconstruction et la réconciliation. Agapico Mendes Dias, l’administrateur pour la Côte d’Ivoire, à la Banque Mondiale, a annoncé l’arrivée prochaine d’une mission de la Banque en terre ivoirienne. Cette mission est prévue du 8 au 12 février prochain. Elle vient appuyer plusieurs autres actions de l’institution bancaire en Côte d’Ivoire depuis la sortie de crise. Il est bon de rappeler que l’institution intervient dan le financement de plusieurs projets initiés par le gouvernement ivoirien, notamment les infrastructures urbaines avec le Programme d’urgence d’infrastructures urbaines (Puiur).
La BOAD finance la route Abobo-Anyama
Le calvaire des populations d’Anyama, due au mauvais état de la route reliant la ville, tire à sa fin. Le conseil des ministres tenu, hier, à la Présidence au Plateau, a adopté un projet d’accord de prêt avec la Banque ouest-africaine de développement (BOAD). Ce sont plus de 7, 55 milliards de F CFA qui seront décaissés par la banque pour financer les travaux de réfection cette l’axe Abobo-Anyama. Une nouvelle voie de 2 fois 2 voies verra le jour pour le bonheur des populations. Anyama, ville à forte production agricole est coupée de la ville d’Abidjan, à cause du mauvais état de sa seule et principale voie. Pis, plusieurs malades, en route pour les grands centres hospitaliers d’Abidjan, ont péri. Avec donc, l’annonce de la réfection de la voie, les populations d’Anyama sont soulagées.
Jean-Michel Méa
Un incendie ravage une cour
11 studios et 4 magasins partis en fumée
Un incendie a emporté une cour entière à Abobo Avocatier dans la nuit du jeudi 12 décembre 2012. Si l’on ne déplore aucune perte en vie humaine, les dégâts matériels, eux, sont énormes : 11 studios et 4 magasins, avec tout leur contenu, sont partis sous la fureur vorace des flammes. Le sieur Bolou Guy Omer, le propriétaire de la cour, est inconsolable, les locataires, eux, sont sans abri.
Cet incendie dévastateur est survenu suite à une coupure d’électricité. Laquelle électricité est une denrée rare à Avocatier, ce quartier d’Abobo. Tous les soirs, à partir de 19 heures, les populations sont habituées aux coupures intempestives de courant. Ce phénomène est appelé à juste titre « jeu de lumière ». Ces Abobolais sont donc loin d’Abidjan, « la Perle des lumières ». C’est plongé dans un noir effrayant, jeudi dernier, que brusquement le courant réapparait. Les enfants, comme d’habitude, crient leur joie de retrouver la lumière. Dans cette cacophonie généralisée, d’autres voix se font persistantes. Elles appellent au secours. Au même moment, une fumée enveloppe le quartier. Les riverains accourent. Et là, le constat est amer. La cour de monsieur Bolou Guy Omer, qui compte plusieurs habitations, est en feu. L’incendie oblige les locataires et autres occupants à sortir des maisons tels des rats. Et comme un malheur ne vient jamais seul, un vent ’’traître’’ souffle sur le quartier, aggravant ainsi la détresse des victimes. Les flammes deviennent violentes et se propagent dans toute la cour. Elles emportent tout ce qui se trouve sur leur chemin. Des ustensiles de cuisines aux appareils électroménagers en passant par les matelas, habits et autres meubles, tout est consumé. Tous les efforts des riverains pour dompter le feu sont vains. Il a fallu l’intervention musclée des sapeurs pompiers venus d’Adjamé, pour circonscrire le feu. Mais, déjà, plus rien n’était encore récupérable. Ce sont 11 studios, un « garbadrome », deux ateliers de coiffure et de couture et un cybercafé qui sont partis en fumée. Propriétaires et locataires sont inconsolables. Ils maudissent tous le retour brusque de l’électricité qui a causé le court-circuit, à la base de cet incendie.
Jean-Michel Méa
L’Ong Cecam-Sida lance ses activités
L’Ong Cecam-Sida (Cellule Catholique anti-Mst Sida) a tenu sa réunion de rentrée 2012, hier, dans ses locaux, à Kouamssi Bia-Sud. Cette occasion a permis aux responsables de l’Ong de faire le point des activités 2011 et de présenter par ailleurs les objectifs pour le nouvel exercice. A cet effet, plusieurs communications ont été dites. L’on retiendra que les membres de Cecam-Sida se réjouissent de l’année écoulée. Ils ont en effet, réussi à 99,5% à réaliser leurs activités, de surcroit avec de très bons résultats. Tant au niveau de la sensibilisation qu’au niveau de la prise en charge de personnes vivant avec le VIH, les responsables de l’Ong ont obtenir des résultats satisfaisants. Ce qui a emmené Jean-Marie Kouakou, le président à féliciter son équipe.
Toutefois, auréolés de ses succès, le président ne semble pas s’enorgueillir, il a exhorté ses collaborateurs à doubler d’ardeur pour étendre les services de l’Ong à toute la communauté catholique ivoirienne. Pour y parvenir, Cecam-Sida a tissé des partenariats avec plusieurs partenaires techniques et financiers.
Au terme des échanges, tous les membres se sont engagés à travailler de sorte à booster le Vih-Sida des rangs de la communauté catholique ivoirienne. Tout commence par la paroisse Saint Etienne de Koumassi, maison mère de l’Ong. Le CECAM-SIDA, faut-il le rappeler, est une Ong d’information, de formation, de prévention et d’assistance aux personnes vivant avec le VIH et aux orphelins et enfants rendus vulnérables par le Sida. Depuis 2005, elle travaille pour améliorer la qualité de vie des communautés religieuses, urbaines et rurales à travers la mobilisation communautaire.
Jean-Michel Méa
Le DG Dan Moussa prône le mérite
L’Institut des sciences et techniques de la communication a tenu sa réunion de rentrée lundi dernier dans ses locaux à Cocody. Fait marquant pour cette journée, le secrétaire général de la Grande Chancellerie, Pr Yacouba Konaté, a dit une conférence sur le thème « A qui profite le mérite ? ». Le conférencier a appelé étudiants, enseignants et membres de l’administration à « un effort conjugué » pour faire de l’Istc une école de référence. Cette conférence est une manière pour le nouveau directeur général de l’Institut, Alfred Dan Moussa de pousser ses poulains vers la recherche permanant du mérite. Le journaliste émérite a déjà posé ses empruntes sur l’école quelques semaines seulement après sa nomination. Il a fait le deuil du célèbre et boiteux car de transports des étudiants en offrant un autre digne de l’école. Pour cette rentrée, l’école s’est arborée un nouveau manteau. Au-delà de ce cadre sain, propice aux études, le journaliste-écrivain et directeur entend équiper l’Istc. Selon, sil tant est que l’école se dit leader de la formatrice des communicateurs de demain, donc aptes à faire face à toutes les situations d’entreprise, cela passe absolument par une formation de qualité. Laquelle formation se fait avec un équipement de pointe. Ainsi, le directeur général de l’Institut promet
Jean-Michel Méa
Acteurs et partenaires du système en réflexion
La deuxième édition du Salon de l’enseignement supérieur de Côte d’Ivoire, (Ses-CI), a ouvert ses portes, hier, à la salle de conférence du ministère des Affaires Etrangères au Plateau. Placé sous le parrainage du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Cissé Ibrahim Bacongo, ce Salon prend fin demain. Durant ces trois jours, les acteurs de l’enseignement supérieur et tous les partenaires se donnent rendez-vous pour réfléchir sur le thème « Quel enseignement supérieur pour la Côte d’Ivoire d’aujourd’hui ».
Pour la première journée, un panel d’experts du ministère a échangé avec les étudiants, les parents d’étudiants, les chefs d’établissements supérieurs et les partenaires du système sur la nouvelle école ivoirienne. Hormis ces échanges, plusieurs grandes écoles et université privées et publiques, venues d’Abidjan et de l’intérieur du pays, ont présenté leurs filières enseignées et les possibilités de débouchés, à travers des stands. Les nombreux étudiants qui ont effectué le déplacement ont eu des réponses à toutes leurs préoccupations.
Jean-Michel Méa
Les réfugiés libériens menacés de mort
Les réfugiés libériens de San Pedro ont le sommeil troublé. Depuis quelque temps, ils reçoivent des menaces de mort de la part des individus en treillis.
Leur calvaire a commencé le 11 août 2011 quand ils ont été délocalisés d’Abidjan à San Pedro, à cause de la crise post-électorale. Du bureau du Haut commissariat des réfugiés (Hcr) d’Abidjan ces 347 Libériens ont posé leur valise au centre Bon Berger de la cité portuaire.
Le 28 août, contre toute attente, ils sont déguerpis par des hommes en armes se réclamant des Frci. Ils trouvent alors refuge dans un jardin enclavé derrière le cimetière municipal en bordure de rivière. Là, sans eau ni courant et affamés, ils sont victimes d’insécurité. Le 27 décembre dernier, deux individus armés de pistolet automatique font irruption dans le jardin et les menacent de mort. Deux jours plus tard, cette fois, c’est un cargo d’homme dans des tenues à moitié treillis qui les visitent aux environs de 3 heures du matin pour perturber leur sommeil. L’inquiétude grandissante, Johny Daniel, secrétaire du comité de crise crie au secours sur tous les toits. Il a adressé plusieurs rapports au Hcr afin qu’une solution soit trouvée à leur problème. Mais, jusqu’à présent, les 147 familles libériennes sont sans assistance.
Mc Blé Blé (correspondant régional à San Pedro)
La Vision du Seigneur célèbre ses 7 ans
L’église évangélique La Vision du Seigneur de Port-Bouët a célébré, hier, son septième anniversaire. A cet effet, les fidèles ont pris d’assaut temple sis près de la cité universitaire Port-Bouët 3 pour un culte d’action et de grâce en la gloire de Jésus Christ grâce à qui le temple a pu résister à tous les aléas. Autour du pasteur Jonathan Alao, ils ont prié afin que Dieu accorde plusieurs autres années parsemées de moments heureux au temple. Au delà des chants, les fidèles ont rendu un grand hommage à leur pasteur. Ce dernier a joint à l’évangélisation des actions sociales et de développement. Il a permis l’insertion de plusieurs jeunes femmes et femmes dans la vie professionnelle. Par ailleurs, il a doté l’église d’un temple et d’une annexe avec des matériels de sonorisation. Mais face à toutes ces œuvres, l’homme de Dieu demeure humble. Dans son message, il a appelé ses fidèles à persévérer dans la foi. Outre, pasteur Jonathan les a exhorter à l’amour et à la sagesse.
Chants et danses ont clôturé le culte.
Jean-Michel Méa
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